Musique Chaâbi de l'Algérie - Musique & cinéma

Par un choix précédent injuste, je laissais croire que la musique populaire (celle sans synthétiseur, avec des tambours, des tambourins, des guitares et autres instruments à cordes comme le petit violon traditionnel maghrébin ; avec la pureté de la voix résonant sans la déformation des chambres à échos ; avec la grande simplicité des chansons se tгапsmettant sur des générations), la musique chaâbi n'avait pas lieu ni temps en Algérie.

Nenni, point du tout, au contraire.

Écoutez plutôt.


Oui, un très beau "Ya rayah !"





Une chanson dans un appartement d'Alger, deux cent mille écoutes, car c'est beau, et il y a dans cette voix et cette guitare bien de la sensibilité.

Abdelkader Chaou, c'est un grand ; écoutez ces volutes de voix sans exagération, juste ce qu'il faut d'accentuation pour porter le rêve plus loin, et une élocution parfaite qui donne au texte toute sa valeur ; à quelqu'un qui sert les textes, l'on doit reconnaître la grandeur ; en somme, tout se passe dans une espèce d'intimité entre Abdelkader Chaou et chaque auditeur :




L'instrument à cordes dont joue Abdelkader Chaou est la mandole.

La suite : à plus tard !

Il y a entre autres une merveilleuse chanson de dix-neuf minutes avec Nadia Benyoucef.

Oh la .... Pour partagé t on émotion.. C est pas.simple pour le.premier er dernière morceau la voix et la musique sont іпtіmеment lier et complémentaire. La l ensemble passe pour toute mes oreilles... Ail ail ail !!! alors pour avant dernière c est vraiment une affaire de spécialiste... Il faut comprendre me texte pour l apprécie... Moi j accroche pas .
Trop décousu a mon goût. Pas de cohérence entre la mélodie et me chanteur. .... Surement une affaire de spécialiste.
Aller 12 sur 20,...
Amicalement..

En réponse au message de climax69007 :

Abdelkader Chaou, c'est un grand ; écoutez ces volutes de voix sans exagération, juste ce qu'il faut d'accentuation pour porter le rêve plus loin, et une élocution parfaite qui donne au texte toute sa valeur ; à quelqu'un qui sert les textes, l'on doit reconnaître la grandeur ; en somme, tout se passe dans une espèce d'intimité entre Abdelkader Chaou et chaque auditeur :

L'instrument à cordes dont joue Abdelkader Chaou est la mandole.

Pourquoi cette vidéo est-elle illustrée par une photographie de Chагԁonneret élégant (Carduelis carduelis) ?

J'avouerai, CANOPY, que n'étant pas arabophone hélas, mais aspirant à le devenir (quand j'entends la voix d'Abdelkader Chaou, c'est un motif suffisant pour apprendre la langue arabe, telle que parlée au Maghreb), je ne peux répondre à la question à propos du chагԁonneret : déjà je distingue les mots, la méthode de l'immersion continue ayant toujours été la préférée par moi et celle de l'amour, mais "le chагԁonneret" pourquoi, je l'ignore.

--- Plaisanterie de Cactus_sss en harmonie
avec ce que nous tгапsmettent les chansons
ici mises en ligne : la douceur des enfances,
là où s'enracinent les mots en nous,
là où nous nous souvenons
(je l'espère pour la plupart,
ce n'est pas le cas de tous
et de toutes, hélas)
ne serait-ce que de la bonté
d'une grand-mère aimée.

Je ne cesse d'écouter cette chanson, elle est somptueuse.

Yzzug, ta sensibilité s'est mise en jeu et s'est posé des questions face à ce qui est inhabituel ; et tu as éprouvé, c'est là l'essentiel.

Et, sans doute, les spécialistes pourront nous éclairer, mais en attendant, toi comme moi, dans nos limites culturelles (que nous essayons de toutes nos forces de repousser), nous fouinons, nous écoutons.

Et l'incompréhension est le début reconnu d'une compréhension possible.

Celui qui "sait" tout,
disserte de tout,
tranche de tout,
avec légèreté,
du haut d'un savoir infus sans doute
par le miracle très théologal
de la tгапssubstantiation,
cheminant vers lui
depuis la mаssе des spécialistes
qu'il ne consultera jamais,
est le plus redoutable ignorant :
voilà la seule vérité que je reconnaisse
comme universelle (cf. Socrate).

N'auriez-vous ou ne prendriez-vous le temps

que d'une seule chanson, écoutez la troisième,

dans cet appartement, à Alger,

avec un simple accompagnement à la guitare ;

l'on sent toute la créativité d'un peuple,

c'est très émouvant.

Et si cela ne vous incite pas à écouter les autres... Mektoub ! (pas de chance !)