Pas pire, j'la connaissais pas celle-là!
J'écoute un peu de tout lorsque je roule, dépendamment comment je feel, quand je décolle tôt le matin... du relax, l'après-midi... du plus hагԁ, après le souper, aussi du relax.
Une ride dans le parc de la Mauricie il y a une dizaine d'années avec des chummy de Montréal que j'avais été rejoindre sur la 955 pour monter vers Trois-Rivières et ensuite le parc. On était une quinzaine je pense, à cette époque j'avais une Kawa Ninja 900. À la 19 secondes, le gars avec la veste jaune... c'est moi!
Beaux et mauvais souvenirs parce qu'on a croisé un char de la SQ un moment donner (3 min. 58 sec.) alors qu'on roulait à plus de 120 km /hrs, ils nous à attendu à la sortie du parc et on a tous reçu des tickets de 1500 tomates chacun et perdu la moitié de nos points pour avoir roulé à presque deux fois la limite, la limite est de 70 dans le parc. L'année d'après j'ai vепԁu ma torpille pour une touгіпg, fini les folies!
Partout dans le monde, les motocyclistes forment une communauté très serrer et peu importe le style ou marque de bike avec lequel tu roules. Tout le monde sait par contre que les gars d'Harley ne salut pas les japonaises et je ne parle pas des filles, mais des marques de moto. Par contre il m'est arrivé quelque chose de particulier il y quelques années. Je m'étais arrêté sur une petite route de campagne isolée pour prendre une pause, admirer le paysage et ріssег, 3 Harley s'en viennent au loin, pas difficile de les reconnaître par le son, rendus à ma hauteur ils se sont arrêtés, 3 gros barbus avec des vestes en cuir, je me suis demandé ce qu'il me voulait et voilà que l'un d'eux me lance... «ça va l'grand, pas de problème avec ton bike?» et moi de leur répondre... «non non, j'me suis juste arrêté pour ріssег, merci quand même les gars!» ils ont redémarré leur engin et sont répartis dans un son assourdissant en me faisant le salut des bikers.
Lorsqu'ils sont reparti, j'ai pu voir dans le dos de leur veste qu'il avait un crest, un patch, donc qu'ils appartenaient à un club où Ьапԁе de motards... j'étais sur le сul! Il y a une règle non écrite chez les motards, peu importe la marque de motos que tu conduisis, si tu tombe en panne ou voie quelqu'un en panne, tu dois t'arrêter. J'ai déjà siphonné la moitié de ma tank à gaz pour dépanner un gars, un jeune avec une moto sport qui était en panne sèche sur le bord de la route. Il m'a offert 20 piastres, j'ai refusé en lui disant... «non non, peut-être qu'un jour ce sera à ton tour de me dépanner ou de dépanner quelqu'un d'autre!»
Être motocycliste c'est un style de vie, c'est faire partie d'une grande famille, d'un groupe de gens qui partagent la même passion, voir du pays, rencontrer de nouvelles personnes et se faire de nouveaux amis. Oui faire de la moto c'est dangereux, mais faut pas y penser, j'ai failli me tuer en 83 avec une grosse cylindré, ça m'a pris deux ans pour m'en remettre, cinq ans avant d'être capable de rembarquer sur une moto sans pogner le shake, mais c'est dans ton sang, c'est plus fort que toi, c'est comme une ԁгоguе, lorsque le printemps se pointe le bout du nez... la route t'appelle!
La sensation, le feeling ressenti lorsque tu roules sa ne s'explique pas, ça sa vie, faut l'expérimenter pour comprendre, mais pas en se baladant dans la pollution et le trafic des grandes villes, mais dans les campagnes sur les petites routes boisées qui souvent longent un lac ou une rivière et t'offre des paysages à couper le souffle!
Bon ça suffit la passion pour maintenant!