De cœur à cœur, un partage se fait, dans mes bras une petite fille fatiguée me parle de la tristesse du monde, elle me demande de la rassurer, je lui dis ne t’en fais pas…
« Rassure-moi,
On voit des enfants,
Qui sèchent leurs larmes,
Mais subissent les peines,
Signé d’une haine,
Регvегse violence,
La fin d'une enfance,
Ргоfопԁе injustice,
Enfants de larmes. »
Ne t’en fais pas, car au- delà des nuages il y a le rêve, petite fille.
« Rassure-moi,
On voit des enfants,
Se faire blasphémer,
De tous les côtés,
Leurs différences,
Répugnent,
Et restent tachées,
Intégration rejetée,
Enfants de couleurs. »
Ne t’en fais pas, car au-delà des nuages il y a un cœur, petite fille.
« Rassure-moi,
On voit des enfants,
Qui survivent dans les rues,
Vagabondant dans la ronde de la pauvreté,
Attendant encore la sagesse d'une pièce égarée,
En côtoyant les ordures,
Et essayant de se nourrir,
Âmes perdues,
Enfants des rues. »
Ne t’en fais pas, car au-delà des nuages il y a une âme, petite fille.
« Rassure-moi,
On voit des enfants,
Se jeter corps à corps,
Dans une terre ensanglantée,
N’hésitant pas à tuer,
Pour rester en vie,
Sous la mitraille de leurs confrères,
Mort certaine,
Enfants soldats. »
Ne t’en fais pas car au-delà des nuages il y a le paradis, petite fille.
« Et moi je suis l’enfant du peuple,
L’enfant du monde qui portera la parole,
Après avoir survécu,
À toutes ces injustices,
Je n’ai pas pu vaincre ma sœur,
Ma maladie,
J’ai mal au cœur,
Et je m’en vais crier et souffler,
Au monde,
La parole des enfants,
Les droits des enfants,
Les enfants du monde. »
Ne t’en fais pas car au-delà des nuages il y a la paix,
Repose en paix petite étoile.
Tweedly