J'ai découvert un garçon sympa au début de sa trentaine. Il était doux, souriant, se frottait les mains en souriant du regard. Il parlait à voix basse pour m'apaiser, jouais avec divers objets en me parlant de sa passion pour le chocolat et les shampooings. Il était douceur, relaxation, il inspirait la confiance, le bien être. Il avait cet aplomb de simplicité. Il était véridiction, dilection et fidélité.
Le genre de gaçon qui vous rassérène, vous fait trouver l'assouvissement du stress ambiant.
Puis un jour je lui ai écrit sur Twitter pour lui témoigner de mon admiration. Nous rentrâmes en contact de plus en plus fréquemment et devinrent coalisés et complices.
Aujoud'hui, il montre son vrai visage. Il se moque des gens, fait des danses étranges le matin quand il sait que je ne suis pas désengourdi d'une nuit terrible. Il emploie des gros mots, parle de sоԁоmіе, de рlапs à trois, de Michel Onfray et de tuyaux qu'il voudrait qu'on lui insère je ne sais où.
Notre relation a évolué. Sa candeur a disparue, sa fraîcheur est acide, il espionne les gens avec sa nouvelle caméra, mange du poisson cru (lui qui ne jurait que par le boulgour de blé complet.
Je ne me reconnais plus en lui. Ou est-ce moi qui ait changé?
Je ne sais plus où sont mes sentiments, j'épouvrais un amour inconsidéré pour ses murmures et maintenant je n'ose même plus porter des shorts devant lui.
Sommes nous passés de connaissances à acolytes?
Je suis perdu.