Nous ne serons jamais les tendres, mon amour - Littérature & poésie

Nous ne serons jamais les tendres, mon amour,
Impossible retour.

Il y avait les anges et les sourires spectraux,
Blafards sont les vitraux.

Il y avait un dieu, paraît-il, au lointain,
Tendresse de ta main.

L'herbe était la verdeur, et les puits très ргоfопԁs,
Tu me touches au tréfonds.

Les heures s'égrenaient, ta voix me parvenait,
Léger chагԁonneret.

Les pourquoi envolés, les comment déroutés,
Où est ta royauté ?

A l'ombre de la terre, au plus froid que l'hiver,
Il ondule la mer.

L'océan à Vigo, les étoiles à Faro,
Tu navigue au plus haut.

Persiste une demeure, il est troublé mon cœur,
Tu es le maraudeur.