Sous la noire surface où l'océan bougonne L'onde à l'entour sème de multiples miroirs. Mais le ciel obscurci de nuages, tâtonne, Il devra les pousser pour sortir du tiroir Les milliers de reflets s'éclatant en paillettes, Sur l'onde qui miroite aux lumineux diamants, Des astres dans le ciel. La lune guillerette Scintillant à son tour reluit sur l'élément.
Pour animer le tout la surface frissonne. Mais ne trouble la vie endormie dans le noir. Or, d'exquises senteurs que de l'iode nous donne Viennent nous enivrer en la douceur du soir. Mais au fil de la nuit, quand la journée s'apprête L'horizon, lui, rosit le tendre firmament Où s'ébat en le ciel tout un vol de mouettes Arabesque dessin aux contours bien charmants.
La lumière et le jour grâce au soleil rayonne Apportant dans les eaux aux pêcheurs pleins d'espoirs Les filets engloutis qui, sur les fonds ramonent Ramenant aux chaluts tout ce qu'on va devoir Rеvепԁге au poissonnier où frétille l'ablette. La danse des voiliers offre le sentiment De la douceur de vivre en ce beau jour de fête Tandis que l'astre lui s'efface lentement.
Par ces journées d'été afin qu'on lui pardonne C'est un bel arc en ciel, pour nous dire au revoir, Que déploie le soleil et sur les eaux stationne Jusqu'au beau rayon vert qu'il nous permet de voir.
freaks
Membre élite
1 avril 2019 à 15:00
Effectivement la noire surface que сhіепt les pétroliers rend l océan moins poétique.
tres-calin
Membre suprême
1 avril 2019 à 15:21
En réponse au message de freaks :
Effectivement la noire surface que сhіепt les pétroliers rend l océan moins poétique.
il s'agissait de l'aspect nocturne bien entendu... Les pétroliers c'est une autre histoire qui n'a rien de poétique je l'avoue!...
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