ON NE VOIT BIEN QU'AVEC LE COEUR...
Dieu concède à l'enfant, pour lui fruit de l'Amour,
Cet indicible attrait du visage d'un ange
Et l'instinct maternel qui l'allaite et le lange,
Afin de protéger ce fragile être pour
Qu'il puisse, en grandissant, l'honorer chaque jour.
De la beauté du corps le mal parfois se venge,
Nul ne peut ignorer, se vautrant dans la fange
En quête du рlаіsіг, qu'au lieu d'aimer on court
De partenaire à l'autre en oubliant son âme.
En réfutant la voix qui dans le coeur vous blâme
Pour ne voir, ni blanchir le cheveu que l'on teint,
Ni creuser le rictus de la ride qui blesse,
Pourtant la laideur masque un faciès éteint...
La bonté souriante efface la vieillesse.