ON NE VOIT BIEN QU'AVEC LE COEUR...
sonnet
Dieu concède à l'enfant, qui naît fruit de l'amour,
Cet indicible attrait du visage d'un ange,
Et l'instinct maternel, qui l'allaite et le change,
Afin de protéger ce fragile être pour
Qu'il puisse, en grandissant, l'honorer chaque jour.
De la beauté du corps le mal, parfois se venge.
Nul ne peut ignorer, se vautrant dans la fange,
En quête du рlаіsіг, qu'au lieu d'aimer on court
De partenaire à l'autre en oubliant son âme.
En réfutant la voix, qui dans le coeur vous blâme,
Pour ne voir ni blanchir le cheveu que l'on teint,
Ni creuser le rictus de la ride qui blesse.
Pourtant la laideur masque un faciès éteint...
La bonté souriante efface la vieillesse.