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Par le temps chatoyant - l'hallucinante soie - Littérature & poésie

Sujet de discussion : Par le temps chatoyant - l'hallucinante soie
  • sergeclimax69007 Membre suprême
    sergeclimax69007
    • 24 juillet 2016 à 23:18
    Quand mon être en songeant, mangé de solitude,
    Suscitera un monde, portant le tien inclus
    Dans mes souvenirs seuls ; quand je serai rendu
    Au sentier commençant, hors de la finitude

    - La hantise du siècle - ; méprisant l'hébétude
    Des hivers terminés avant d'être advenus,
    Mon souvenir viendra des petits riens grenus,
    Constamment rengageant cette sollicitude

    - Mon amour impuissant - quand tu étais vivant,
    Ma croyance et mon doute, ma brisure et ma joie,
    Ma quiétude et ma rage, mon froid et mon frisson,

    Mon souffle et mon tourment ; mon esprit s'animant
    Par le temps chatoyant - l'hallucinante soie -,
    Te gardera en lui au renouvellement !


    Deux années après "Quand je serai bien vieux, rendu à l'amertume",

    poème ressorti des archives par Tom-Pillibi,

    avec le même schéma, avec presque les mêmes rimes,

    avec des vers inchangés, avec des mots changés de place,

    envisageons autrement le souvenir de mon Portugais décédé,

    Carlos J. S. G. de A. de Abecassis !



    Je remercie Tom d'avoir ressucité
    "Quand je serai bien vieux, ...",
    texte du temps de ma mélancolie
    suicidaire et perpétuelle !

    Le travail du deuil n'est pas un vain mot !
    Je pleure comme un veau, c'est mieux
    qu'être pris dans un nuage d'abattement !
    Et ce travail n'est jamais parachevé,
    tout juste suturé parfois avec sûreté !

    PS : on m'avait prié un jour d'expliquer
    les circonstances d'un poème ;
    faisant droit à cette légitime demande,
    voici donc sans fards
    et avec des notes іпtіmеs
    comment ce texte est né !



    Sergeclimax69007


    -----------------------------------------------------------------
    VOICI LE TEXTE D'IL Y A DEUX ANNÉES !


    30 Mai 2014 à 01:18

    Quand je serai bien vieux, rendu à l'amertume,
    Il s'éteindra un monde et le tien soutenu
    Par mon souvenir seul ; quand je serai chenu,
    En déroute, et perclus, et pris dans le bitume

    Caoutchouteux du monde ; dans la toison obscure
    Des hivers éclipsés avant d'être advenus,
    Tes souvenirs viendront, en petits rien grenus
    Me donner à foison cette infinie blessure

    De réveiller le temps quand tu étais vivant,
    Ma foi et ma torture, ma brisure et ma joie,
    Mon serment et mon rien, mon tout et mon frisson,

    Ma peine et mon tourment ; mon âme se clivant
    Du temps fort languissant et de l'absente soie
    Retournera vers toi dans un bel unisson.

    Climax69007, le Vendredi 30 Mai 2014.
  • sergeclimax69007 Membre suprême
    sergeclimax69007
    • 26 juillet 2016 à 00:38
    Un faute d'orthographe plus haut
    qui m'a échappé :
    il faut lire "ressuscité" !
  • sergeclimax69007 Membre suprême
    sergeclimax69007
    • 26 juillet 2016 à 00:58
    Quand mоп согрs en rêvant, peuplé de solitude,
    Modèlera l'espace, avec ton monde inclus
    Dans mes seuls souvenirs ; quand je serai reclus
    Au début du sentier, hors de la finitude,

    Que je te bercerai ; repoussant l'hébétude
    Des hivers éternels avant d'être advenus,
    Mon souvenir poindra nourri des riens grenus,
    Constamment rengageant cette sollicitude

    - Mon amour défaillant - quand tu étais vivant,
    Ma croyance et mon doute, ma brisure et ma joie,
    Ma quiétude et ma rage, mon froid et mon frisson,

    Mon souffle et mes abois ; mon esprit s'animant
    Par le temps chatoyant - l'hallucinante soie -,
    Te portera en lui pour aimer mon аmапt !

    Nouvelle version du Mardi 26 Juillet 2016.

    Sergeclimax69007.

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