Par ta mort je perçois les mots qui ne seront
Pas ; démesurément s'allonge ton absence,
Il se donne le rien, qui tourmente la hanse
Où les mots, vagabonds, s'ancrent dans le ргоfопԁ
Royaume des épaves engloutissant le son ;
Et je lèсhе ma salive dans l'espérance,
A mes lèvres encloses et dures à la résonance
Du rien, d'un bruit entier qui soit de ma façon ;
Ma voix s'est desséchée, les mots sont empruntés ;
Aux maigreurs de ce temps, égrené, et qui compte
Dans ses balancements les instants égorgés,
Je ne vois que des songes et des sons emportés
Hors du raisonnement, et me faisant un conte ;
Tous les biens sont en moi par les riens engorgés.
Clmax69007, le Vendredi 14 Février 2014.