Petit écrit pour un ami qui as eut quelques soucis ces derniers temps...
Ma peur
Ce matin j’en ai appelé la mort,
Je me suis découvert à tors,
Je croyais bien faire,
Pourvoir trouver de l’air,
Pourvoir aimer à nouveau,
Pouvoir sortir de l’eau.
Mais je me suis senti rattrapé,
Attiré vers un endroit glacé,
D’où je ne sortirais jamais,
Et où ma vie serait aspirée.
Je craignais la faucheuse,
Belle blonde heureuse,
Mais elle m’a poignardée,
A écorché mon cœur brisé.
L’a rendu inaccessible,
Тгапslucide, inaudible.
Pareil au tгоu noir,
Implanté dans tes yeux soir,
Ou je fus dans l’imprudence,
De défier l’arrogance.
J’ai été martelé,
J’ai été noyé,
Brulé, châtié,
Congelé et damné,
Mais je ne pourrais rien changer,
Je ne soignerais pas mes plaies.
Que jaillisse la pluie d’acide,
Destinée à effacer mes rides,
Crées par la peur de mourir,
Crées par la joie de sourire.
Mais je suis flagellé,
Las de pleurer,
Apeuré de ne plus revoir,
Mes après midi d’ivoire,
Au cotés de mes amis,
Aux cotés de ma vie.