Mais ce petit film est une espèce de reportage baptisé "micro-trottoir" : une scène interroge des consommateurs d'un bistrot ; vous avez UNE jeune femme qui dit comprendre la réaction de celle qui refuse d'embrasser son copain (les deux derniers jouant des personnages) : de là à en tirer la conclusion que l'information ne passerait pas, il y a une démarche que je ne comprends pas.
Les gens ne réagissent pas en fonction d'idéaux moraux qui seraient la tolérance, l'amitié, la douceur.
Cette focalisation sur le SIDA, la seule maladie susceptible apparemment d'affecter des personnes dites "gays", me navre : je peux vous dire que toute singularité relevant de l'atteinte au corps et suggérant de la fragilité, voire que les hommes sont mortels, provoque la plus grande suspicion ; et ce n'est pas le monopole du SIDA.
Quant à Bicaprio, Il est informé de tout ce qu'il estime être un exemple de la débauche d'argent public, jusqu'à nous insinuer qu'un homme politique comme Roméro pourrait bien être une créature vivant au frais de l’État. Il utilise son signe préféré, le
; c'est du grand art, l'art de diffamer tout en ne semblant rien dire. Cela permet de soutenir ensuite que son propos implicite a été mal entendu !