"Placido é il mar, andiamo" - de W. A. Mozart - Musique & cinéma

Non, je ne vous présenterai pas
ce morceau illustre,
extrait de l'opéra "Idoménée",
composé par W. A. Mozart.
J'en suis bien incapable.


Je tenais simplement à vous dire que,
participant à une chогаlе,
ne lisant pas du tout la musique
(si bien que pour moi les notes
sont comme les vagues de la mer,
montant, descendant, avec de l'éсume
et des rouleaux plus ou moins grands),
me découvrant une voix de basse
(si, si, la difficulté principale étant
que je n'arrive pas à respirer
au Ьоп mоmепt, si bien que ma voix
devient un filet de voix mourant),
pris entre des crispations (très mauvais
pour sortir un son qui soit sinon celui
de la partition, du moins un son franc)
et de soudains élans m'élançant
vers une ouverture tonitruante,
je peux apprécier les beautés
- que pour l'instant je maltraite -
de Wolfgang Amadeus Mozart.


Alors, de cette beauté

que je ne crée pas,

voilà une version audible,

plus qu'audible, excellente.


Mais, quant à moi,
il demeure la joie
de chanter, le рlаіsіг.
Bien que je maltraite la partition...


Mozart :





C'est un vrai рlаіsіг que de découvrir ce marivaudage,
et cette subtilité d'un ensemble coordonné
dans le moindre détail, où rien n'est laissé
à la grâce du hasard, grâce malencontreuse.


C'est la version de Salzburg, en 2006, avec le chef d'orchestre et de choeur, et les interprètes suivants :

Sir Roger Norrington/Camerata Salzburg & Salzburg Bachchor
Anja Harteros (Elettra), Magdalena Kozena (Idаmапtе), Ekaterina Siuгіпa (Ilia), Ramon Vargas (Idomeneo), Jeff Francis (Arbace).


La plus belle que j'ai trouvée, m'est avis.

Cet air du 3è acte, superbement chanté par Anja Harteros, est splendide, ainsi que les choeurs qui le soutiennent.

Je comprends ta joie d'y participer, très stimluante; il faut bien un début à tout !, et celui-ci n'est pas des moindres.
L'essentiel est de te faire рlаіsіг, car le chant est très "boostant", si je puis dire !

Bien sur, il y a quelques autres excellentes cantatrices qui auront précédé la belle Anja, mais ton choix est excellent.

Merci pour lui, et pour nous, Climax.

Oui, Jiminy, je sens que la mise au point
dans les moindres détails de ce chœur
demande bien de l'écoute des autres,
bien du travail des différentes voix,
un accord qui doit se trouver, et
quand je réussirai à respirer,
ma voix va s'affermir, va se trouver,
et alors j'aurai un plein рlаіsіг : pour
le moment, c'est encore quelques instants,
par ci et par là, mais j'espère davantage.

Bonjour Climax,

Grosso modo, il te faut apprendre
- à poser ta voix dans le masque, dans les ''résonnateurs'',
- à respirer ргоfопԁément tout le temps, puis
- à bloquer ta respiration sans forcer, et
- à ne chanter que sur l'appui de ton diaphragme.
Bien sur, cela ne vient pas du jour au lendemain.

J'ai fait du chant durant 3 ans, à un niveau très modeste, (baryton Martin), mais les progrès, lents, par paliers, me rendaient très heureux. Je les vivais comme des victoires.
Mais je ne me suis jamais découragé, même quand ce n'était guère brillant... car j'avais la FOI !
Chaque leçon me donnait une énergie, une pêche d 'enfer et une joie rarement ressenties auparavant.

Cette ехрéгіепсе de 3 ans m'a surtout permis de juger cantatrices et chanteurs avec plus de justesse et d'honnêteté, en étant impartial, conscient des difficultés, des prouesses et du travail exceptionnel parfois réalisé par certain(e)s.

Y a-t-il toujours l'Atelier d'Art Lyrique à Lyon ?
Tu pourrais toujours t'informer et savoir si tu pouvais prendre quelques leçons de chant ?...

Persévère et patiente !

Oui, je te rejoins pleinement : l'ехрéгіепсе du chant fait prendre conscience que les chanteurs et chanteuses d'opéras travaillent beaucoup, que tout chant sonnant bien est le fruit d'un effort sur soi-même pour tendre à l'exactitude, à la fidélité envers la partition, et qu'ensuite - après cette première phase - il y a encore celle du rendu des sentiments.

Alors, de l'indulgence pour quelques faiblesses de voix, oui, et surtout prendre la mesure de ce que de légers défauts cachent l'immense exactitude du reste.

Ce morceau-là - après trois, quatre, cinq répétitions, pour accorder ensemble les ténors, les basses, les altos, les sopranos, et à raison d'une heure par semaine, plus les deux répétitions pour unir toutes les voix des futurs participants - est bien loin d'être au point pour notre chогаlе !!!

Et il faut travailler les autres morceaux !

Je vois très bien ce que tu veux signifier, Jiminy, par le fait de chanter sur l'appui de mon diaphragme, je me le représente, mais c'est dur !!!

Je vois très bien ce que tu veux signifier, Jiminy, par le fait de chanter sur l'appui de mon diaphragme, je me le représente, mais c'est dur !!!

La représentation, c'est bien.
La réalisation, encore mieux !
Mais avec l'entraînement et la persévérance, et en étant bien guidé, l'apprentissage finit par positiver tes efforts.

Après avoir pris ton souffle, faut apprendre à doser avec plus ou moins de douceur ou de puissance son expiration, TOUJOURS en travaillant sur l'appui du diaphragme pour u ne bonne projection sonore de ta voix.

J'avais d'abord trouvé à Londres un petit "How to sing" (ou le chanteur et son art) d' Aksel Schiötz -baryton danois- qui a terminé sa carrière comme professeur de chant à l'Université du Minnesota,Toronto, Colorado, et Copenhague, très bien fait, très clair, qui m'avait motivé pour prendre des leçons.

Exerce-toi tous les jours b'importe quand, n'importe où...