Ode à la nature
Je connais un endroit encor tгоu de verdure,
Ou l’on peut s’isoler, rêver dans la nature,
Les pieds dans le ruisseau avec de bonnes ondes,
Je sens venir les mots, si ma muse est féconde,
J’ai un bout de papier pour noter quelques rimes,
Dans ce joli décor sans danger de déprime,
Au delà du vallon je découvre un château,
Qui se dresse au loin, dans le soleil qui tôt,
Parait à l’horizon, regarde bien petit,
L’astre éclaire le monde d'une telle modestie,
Car c’est une merveille que ce jour qui se lève,
Depuis des millénaires pas un seul jour de trêve,
Dans ce champ de verdure ou tous les oiseaux chantent,
Je vois le soir venu une femme qui me hante,
Des jours et nuits entières, je la vois belle et fière,
Je ne suis pas certain qu'elle entende ma prière,
Alors je l’imagine étendue caressante,
Pleine de volupté la Ьоuсhе languissante.