Climax, en ces heures indues
Pétri de souffrance demande l'asile
Ne sachant que lui répondre
Je préfère m'abstenir
Et suivant la sagesse nocturne
Le matin j'attends
Et voici qu'il arrive.
Les lueurs de l'aube inspire les consciences
Et ma plume t'exhorte Climax
En ce jour avisé de laisser de côté la Pensée:
Qu'elle cesse donc de te torturer et de torturer tes vers!
Si tu ne le fais pas pour toi, fais-le au moins pour l'être aimé
Contemple le Tage, c'est ce qu'il te murmure
Depuis ses méandres tourmentés
Les cendres des morts nous tire des larmes
Et irriguent aussi les fleurs qui, chaque année, renaissent.
Ouvre l’œil, Climax, et que ton visage
Dévoilé continue à célébrer les beautés de ce monde.
Elles demeurent malgré tout,
Une fois l'acceptation intégrée
Oublier est impossible, mais on peut se souvenir
Et toutefois continuer à vivre.
Si tu ne le fais pas pour toi, fais-le au moins pour l'être aimé
Où qu'il soit, il te voit et veille
Sur ton destin que lui-même aimerait voir apaisé.