DEUXIÈME VERSION;
L'ennui.
Pour qui le temps est languissant et souverain,
Le monde est en suspens, le chemin étroitesse,
Le fil incandescent de l'ampoule en faiblesse,
La froideur longue entraînant vers le souterrain ;
Les fantômes effacés, silhouettes de rien
Esquissent une ronde au milieu d'une ivresse
Rappelée vaguement, une diaphane liesse
De membres évanouis au sépulcral terrain
De l'achevé oubli ; la cervelle est un vide
Frissonnant d'une idée ; le visage impavide
N'a plus aucun reflet ; les miroirs disparus
Étalent une poussière ; les œillades amoindries,
Pareilles à la lumière d'anciennes galaxies,
Se froissent et se hérissent en la glace des rus.
Climax69007, le Lundi 7 Juillet 2014.
Voilà, il y a toujours moyen d'améliorer un texte ; un texte - je le répète - n'est pas un texte biblique auquel - selon l'expression consacrée - il ne faut pas changer un iota ; si je le soumets à votre appréciation, c'est bien dans l'espoir de récolter quelques avis de modifications, et des critiques littéraires acérées et argumentées (mais je sais que, pour la plupart, vous ne vous y engagerez pas, faute de prendre le temps).
Quoi qu'il en soit, voilà un texte modifié.