POUR TOI GISELE
Assommé sous les coups de vague déferlante
Je restais là prostré par ce dur tsunami
Emportant à jamais ma Gisèle mourante.
Le ciel, en te prenant restait-il mon ami?
Au lieu de joie de vivre il laissait la tristesse...
Eteinte, ta lumière a plongé dans le noir
Tout mon amour meurtri voguant, je le confesse
A la dérive, hagard , avec mon désespoir...
Comment communiquer, supporter ton absence?
J'étais un naufragé plongé dans l'océan
Des larmes, qui recherche en ce désert immense
Un lien pour nous unir au-delà du néant.
En guise de bouée, ou pour mon sauvetage
Je m'agrippe à ma plume et pour tracer ces mots
Oppressants dans mon coeur, mais livrés à la page,
Soulagent-ils mon âme en délivrant des maux?...
Te dire mon chagrin, l'angoisse qui m'oppresse,
N'est pas pour m'y complaire mais pour mieux maîtriser
Ces lourds débordements qu m'assaillent sans cesse.
Je voudrais par un souffle en la braise attiser
Notre commune flamme, et telle une Vestale
Je demeure sur terre et tout seul ici bas.
C'est à toi m'adressant assis quand je m'installe
Pour t'écrire ces mots que je disais tout bas,
Je ressens ta présence au dessus de l'épaule,
Tu souris de рlаіsіг et me sens apaisé
Comme on donne une image au premier à l'école
C'est toi ma récompense alors en ton Ьаіsег;