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Pourquoi ne pas le célébrer vivant ? - Musique & cinéma

Sujet de discussion : Pourquoi ne pas le célébrer vivant ?
  • sergeclimax69007 Membre suprême
    sergeclimax69007
    • 15 mai 2011 à 00:14


















    La texture de cette voix.
    La rigueur des mots.
    La musique...
    De longues ballades.
    Toute appréciation : insuffisante !
    Une longévité rayonnante.
  • sergeclimax69007 Membre suprême
    sergeclimax69007
    • 15 mai 2011 à 00:42
    Le temps ne s'épuise pas dans la découverte, de plus en plus accélérée, de "nouveautés", dont certaines seront vite fanées ; il s'épaissit et prend sa ргоfопԁеur, comme un fleuve long et large qui coule de source et s'attarde, par ces perpétuels retours vers ce qui est détrôné par les modes oublieuses ; le passé a de ces persistances, vivaces, qui ne nous engourdissent pas de mélancolies et nous rappellent à nous-mêmes.

    Tel Leonard Cohen.
  • medievale Membre élite
    medievale
    • 15 mai 2011 à 10:29
    Merci pour ce petit moment de pur bonheur
    alléluiah
  • sergeclimax69007 Membre suprême
    sergeclimax69007
    • 15 mai 2011 à 14:10
    Ah, Médiévale, ravi de te rencontrer Depuis tout petit, j'ai entendu des disques de Leonard Cohen : il faisait partie de ces disques que la famille écoutait moins que Julien Clerc (l'idole d'une de mes sœurs) ou que les Rolling Stones (les préférés de ma mère, avec les Canned Heat) ; il voisinait Bob Dylan, les Pink Floyds, Brassens, Brel, les Beatles, et d'autres ; on l'écoutait moins, mais moi je l'écoutais, et cette voix ne m'a jamais quitté !

    Oui, alleluia, bien sûr

    Cette voix est confondante : elle abolit le temps.

    Alleluia
  • sergeclimax69007 Membre suprême
    sergeclimax69007
    • 15 mai 2011 à 14:22
    C'est Leonard Cohen, qui pour moi est exemplaire, qui m'aura introduit à l'anglais tel qu'il peut et doit être, loin de ses variétés mercantiles, utilitaires et trépanées de tout sentiment ; c'est lui qui fait à mes yeux (avec Joan Baez et Bob Dylan) de l'anglais une langue, et vivante, et distincte des usages de langue impériale, et somptueuse ; que nous sommes loin du temps compté et comptable, avec lui, car c'est un effet de la grande poésie que de donner à ceux qui l'écoutent et l'entendent un sentiment de plénitude, de douce tristesse qui se convertit en courage et en raison de vivre, encore.
  • sergeclimax69007 Membre suprême
    sergeclimax69007
    • 15 mai 2011 à 14:36


    Et c'est aussi un puissant effet hypnotique d'une voix et d'un texte unis que faire ressentir de la beauté, serait-ce un chant ргоfопԁément religieux, à un homme athée ; je ne m'incline pas devant une transcendance, en m'y livrant (oh non, ce n'est pas le sentiment que j'éprouve !), je suis pris par une plénitude. Et je reste athée, dans la splendeur de ce chant : la poésie n'est pas un prêche de Billy Graham et de ses successeurs des méga-églises baptistes !
  • sergeclimax69007 Membre suprême
    sergeclimax69007
    • 15 mai 2011 à 14:44
    Je comprends mieux pourquoi la grand-mère de José Saramago (le seul écrivain de langue portugaise qui ait reçu le prix Nobel de littérature) lui disait : "Je regrette d'avoir à mourir : le monde est tellement beau" (cité dans son dernier livre "Les petites mémoires")
  • sergeclimax69007 Membre suprême
    sergeclimax69007
    • 15 mai 2011 à 15:13















  • sergeclimax69007 Membre suprême
    sergeclimax69007
    • 15 mai 2011 à 15:18


    Encore, une fois !
  • sergeclimax69007 Membre suprême
    sergeclimax69007
    • 15 mai 2011 à 15:31
    Et d'un autre, et c'est tellement triste qu'il soit mort parce qu'il ne pourra plus nous chanter, avec cette ferveur, lui aussi, "Allelujah" ; je pense qu'il aurait été l'égal de Leonard Cohen et ce qui suit le prouve :




    Jeff Buckley.

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