Pourquoi ne pas écrire ? C'est pourtant fort simple.
Aligner lettres, mots, phrases, cogitations, idées.
Faire, d'un fatras, un petit univers,
Où, enfin, l'on peut, sans complexes, s'exprimer.
L'écriture n'est pas une science,
Ni docte, ni théorie, ni sacrée.
Le moindre scribouillard, le moindre gratte-papier,
Un écrivain d’opérettes à deux-sous, même, saura vous le dire,
Ecrire, c'est le fer de lance des frustrés.
Les grands hommes, eux,
N'écrivent pas, ils forgent, ils synthétisent,
Ils composent.
C'est là une tout autre affaire.
Ecrire, pour moi, c'est un médicament,
Un placebo, un aspirine,
Qui, par l'effervescence frénétique des maux,
Dégage l'esprit,
Épure le monde,
A grands coups de bulles et de colonnes de gaz.
Ecrivez, mes amis, écrivez ! Nous sommes, modestes rats,
Des animaux sociaux,
Pour qui la vie, le contact, et l'échange,
Sont des ԁгоguеs, douce-amères.
Pourquoi pas, après tout, ne pas me présenter ici, avec ces quelques vers ?
Je n'ai pas de prétentions, pas d'égo exacerbé.
Seulement la volonté de plaire !
Merci de m'accueillir parmi vous, c'est un рlаіsіг,
De se savoir bien entouré.