Prépa littéraire - Petites annonces (gay ou non)

Bonsoir bonsoir!
Existe-t-il ici des gens qui vont/sont en prépa littéraire?
Si oui, comment ça se passe? Très bien? Bien? Bof? Mal? Voire affreusement mal (non ne soyons pas pessimistes...)?
Si oui bis, dans quelle prépa êtes-vous? Comment y sont l'ambiance, les profs, les cours?

MOI JE VEUX ETRE PRISE EN PREPA D'ABORD! Et comme ça je vous rejoindrai et on créera une secte et on chevauchera tous des lamacornes (parce que les licornes c'est so 2008) et on mangera des sushis!
Mais encore une fois, je m'emporte.

Amis du soir bonsoir!

Salut,

Je ne suis pas passé par une prépa littéraire, mais par une scientifique.
Mais ma prépa était toute proche d'une autre plus littéraire. J'ai ainsi pu côtoyer quelques étranges spécimens de ces drôles de classes ;)

Si oui, comment ça se passe? Très bien? Bien? Bof? Mal? Voire affreusement mal (non ne soyons pas pessimistes...)?
Alors, tout est relatif ... Il existe déjà deux sortes de prépas :
- des élitistes, où il y a 50 personnes par classe et un éliminé par mois (le dernier, bye bye). Il faut 100% de réussite ... alors on prend des mesures draconienne (j'en connais 3 comme ça).
- des familiales, où l'entraide règne et la bonne humeur aussi. On ne vit pas pour se débarrasser de celui devant soit, mais pour apprendre ensemble.
- En fait, il y en a d'autres ... mais je les classeraient dans des grades intermédiaires.

Du coté littéraire (c'est cela que tu attends ^^) j'ai toujours vu des classes où la compétition était rude. Souvent il y a deux groupes : les Meilleurs, indétrônables (une espèce qui mord !) et les autres ... plus a l’abri si ils rentent derrière (les plus intelligent sont ceux qui les double le dernier jour ^^).
C'est dure, voir très dure ! J'ai connu des majors de Lycée abandonner au bout de 1 semaine ... et des dernières de classe finir 1er aux concours nationaux. Il faut en vouloir et savoir en baver.
Après l’adaptation st différente pour chacun ...

Si oui bis, dans quelle prépa êtes-vous? Comment y sont l'ambiance, les profs, les cours?
Bref. Ainsi, pour ma part c'était une CPGE familiale. Rien à y redire, et ce fut mes 3 meilleurs années (et oui !)
Je viens du Nord (Arras), où il y a deux CPGE (L & S). De mon coté l'ambiance était super agréable avec des profs présents 24/24h (idem coté L).
Certains profs vivent pour nous, d'autres lisent le bouquin ԛ'il ont écrit ...
Après les cours, c'est du 24/24h. Fini la télé, fini internet ... bonjour les week-end a travailler, et les nuits aussi ...
(A savoir: une personne qui n'arrive pas à évacuer et s'évader en CPGE ... ne reste bien souvent pas très longtemps)


Après bon, chacun est différent, et chaque prépa aussi. Pour moi ce fut une formidable ехрéгіепсе.
Il ne faut pas en avoir peur, et c'est pour moi l'une des plus belles opportunités. Et que l'on y reste 1 semaine, 6 mois ou 3 ans (j'en connais 1 qui y était depuis 5 ans (=acharnement)) cela forge pour la vie !!
Aujourd'hui j'en ai fini avec la prépa, et avec l'école ... (pff 6 ans !).
Bonjour la vie active ^^

Je suis ancien élève de la prépa Lettres du lycée Louis le grand à Paris. Après avoir parlé avec de nombreux élèves d'autres prépas à Paris, comme dans le reste de la France, je peux te dire que les ambiances de CPGE peuvent être radicalement différentes.

Certains - comme mon voisin du dessus - gardent le souvenir précieux d'une ambiance de travail familiale et intellectuellement stimulante. D'autres tombent dans des usines de formatage intellectuel, ultra concurrentielles, avec des profs cassants et des étudiants carriéristes qui n'hésitent pas à planquer des bouquins, ou à diffuser de fausses informations. Certains étudiants souffrent de cette seconde catégorie de prépa, alors que d'autres s'y épanouissent parfaitement.

Les exigences de travail peuvent aussi être très différentes. Certaines CPGE privilégient l'accompagnement des étudiants ; d'autres te pousseront à étudier et apprendre plusieurs livres entiers par semaine et par matière, en plus des devoirs à rendre chaque semaine dans chaque matière, et des khôlles à préparer chaque samedi. Dans certains cas, le volume de travail hebdomadaire peut très largement dépasser les 100h : bonjour nuits blanches, et adieu loisirs, vacances et distractions !

Bref, tout dépend de ce que tu veux vraiment. Tu dois te renseigner auprès des étudiants et des établissements que tu convoites. Tu dois faire tes choix en fonction de ton niveau, de tes motivations, de tes capacités de travail, ou de l'éloignement de l'établissement (certains étudiants éprouvent le besoin moral de ne pas trop s'éloigner de leur famille et de leurs amis ; d'autres préfèrent s'éloigner pour éviter les distractions et se plonger dans une dynamique de travail).

En outre, il y a des CPGE dans lesquelles tu es absolument certaine d'être prise parce qu'elles ont besoin d'étudiants ; il y a des CPGE ultra sélectives dans lesquelles il est extrêmement difficile d'entrer, parce qu'elles figurent dans les premiers choix de la majorité des futurs hypokhâgneux de France, et en raison de la sélection féroce qu'elles opèrent pour améliorer leurs statistiques de réussite aux concours.

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Hum... Ma meilleure amie a fait une année de prépa littéraire, elle a fini totalement déprimée pendant des mois.

Elle fut désespérée quand les anciens prépas L revenaient sur leur parcours et ont tous dit "on a continué en troisième année de licence en fac"....

Je suis contre ce système de toute manière. Enfin ceux que j'ai pu observer, toujours la même chose. On écrase les élèves, ils n'ont plus de vie sociale, pour au final ils finissent à la fac. Et à la fac', tu as plus de temps pour découvrir, ouvrir ton esprit, t'épanouir.

Tu te souviens de détails inutiles : par exemple, en lisant Yggdrasil, mon prof' de littérature de khâgne aurait crié (au scandale !) en voyant "opérer [une sélection féroce]". "Vocabulaire médical à proscrire", aurait-il scandé, dans sa volonté de nous voir écrire une langue sobrement élégante.

Ton témoignage révèle la médiocrité de certains profs de prépa, dans la mesure où j'ai employé le verbe "opérer" dans son sens classique et étymologique. Le terme a eu une histoire avant d'être employé par la médecine. Aujourd'hui, son sens classique n'est pas encore tombé en désuétude : il demeure en première position dans les bons dictionnaires de langue française.

J'ai passé deux ans en prépa littéraire, et franchement ça peut sembler étrange mais je n'ai jamais autant ri que durant ces années ! Mais cela est dû aussi à un facteur chance non négligeable: tes camarades de classe et puis l'ambiance globale qui règne dans l'établissement. Donc je te conseille d'aller faire les portes ouvertes ( je ne sais plus si c'est fini ou non ) pour capter un peu l'atmosphère des lieux. Moi je n'en avais visité que deux: le premier ne m'avait absolument pas plu, l'endroit était monotone, absolument pas motivant, par contre le second était franchement magnifique et les élèves qui faisaient la porte ouverte étaient cools et m'avaient bien renseigné.

La prépa est une sorte d'aventure humaine, certains détestent, et ne veulent qu'une chose: ne plus jamais remettre les pieds dans leur ancien lycée! mais d'autres en gardent un très bon souvenir. Beaucoup de travail, d'acharnement, d'heures passées penchées sur des livres, des remarques de professeur parfois blessantes, mais aussi de Ьопs mоmепts d'entraide, de rires collectifs, et de partage. En tout cas je te souhaite bonne chance pour te décider ! :)

Un ami a fait khâgne à Bordeaux : il a très vite abandonné - dès la première année, à vrai dire. Du peu que j'en sais, il n'aurait pas supporté le stress ambiant, la mentalité étroite, pré-nubile de ses collègues, ni les critiques perpétuelles et trop souvent humiliantes des professeurs à son encontre. Ceci dit, c'était quelqu'un de très sensible, peut-être trop pour une épreuve du style. Arme-toi de bonne humeur !

Arme-toi tout court x

Merci de vos réponses, et bien de toute façon j'ai déjà demandé plusieurs prépas, ça confirme les échos que j'en ai eu ^^ J'espère juste être prise dans celle où je me sentirai le mieux. Quelqu'un a entendu parler de celle de Caen, au lycée Malherbe?