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Puissance de l'absence. - Littérature & poésie

Sujet de discussion : Puissance de l'absence.
  • sergeclimax69007 Membre suprême
    sergeclimax69007
    • 4 décembre 2014 à 14:04
    Les mains dessinent
    Dans un espace illimité
    La figurine
    Où il s'adonne un homme aimé.

    Les mains s'éprennent de ce vide
    En affirmant
    Une conformation limpide
    Envers le temps.

    Les mains esquissent
    Un corps de blé et puis de fruit,
    Et les ԁоіgts lissent
    La pulpe de la chair emplie.

    La mort est vaine,
    Intact demeure un corps disjoint ;
    La prétentaine
    Nous courons au beau mois de Juin.

    Le temps par le chœur des sirènes
    En m'échouant
    Prétend instituer ma haine
    Du firmament.

    Il pleut l'étoile,
    Me ravissant et sidérant,
    Lumière étale
    Cernant ta peau m'engloutissant.

    La mémoire incertaine et l'impasse des rêves
    Étroitement liées font se précipiter
    Dans les airs imprécis des enfumées cités
    Ta chair désordonnée, dissipée, et qui crève
    Les impériales apparences pour affirmer,
    Malgré l'écoulement évanescent du temps,
    Ton corps comme une tige dressée au firmament,
    Ton corps, axe dressé que rien ne vient miner.
  • sergeclimax69007 Membre suprême
    sergeclimax69007
    • 4 décembre 2014 à 17:58
    Deuxième version :

    Les mains dessinent
    Dans un espace invertébré
    La figurine
    Où il s'esquisse un homme - aimé.

    Et les mains comprennent le vide
    En affirmant
    Sa singularité limpide
    Envers le temps.

    Les mains lutinent
    Un corps de blé, un goût de fruit ;
    Les ԁоіgts déclinent
    A tes reliefs, en plein midi.

    La mort est vaine,
    Intact il reste un corps - disjoint ;
    La prétentaine
    Nous courons au beau mois de Juin.

    Le temps par le chant des sirènes,
    En m'échouant,
    Veut instiller en moi la haine
    Du ciel errant.

    Passe une étoile,
    Me ravissant et sidérant,
    Lumière étale
    Dessus ta peau - m'engloutissant.

    La mémoire incertaine et l'impasse des rêves,
    D'un voisinage ailé, font se précipiter,
    Dans les airs imprécis de mille obscurités,
    Ta chair fantomatique, dissipée, et qui crève
    Les impérieuses apparences pour affirmer
    - Malgré la poursuite où s'évanouit le temps -,
    Ton corps faisant ses pointes, creusant le firmament,
    Redressé comme un axe : le vide est raviné !

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