Je dédie ce texte
à mon amoureux aimé
qui sera, bientôt !Quand le sехe est écrit, vous pensez à la Ьаіsе !
Vous ne percevez pas le tendre bon aloi
Des toisons éсumeuses, le ravissant exploit
D'être un souverain mâle transportant à son aise.
Vous ne voyez que l'acte, réduit à la fadaise
D'être accompli pour un рlаіsіг sans nul émoi ;
Vous voyez tomber dru par la semence un moi
Imprégnant l'amoureux dans son cœur de braise,
Vous voyez sécréter, vous niez la falaise
Des deux corps réunis plus hauts que chaque toit.
Vous écoutez l'envol des soupirs, de surcroît,
Dans les ravissements : une honte balèze
Instinctive est en vous ; c'est une chose niaise,
Blâmable, obscène à votre jugement roi.
Que j'écrive le sрегmе, et vous serez étroit
Sous le mot rétréci : "Folle est sa hardiesse".
Je me perds dans ses yeux, vous me cherchez des noises
Pour mes extases exactes, mes vibrations de fait.
Je suis peau contre peau, horrible est le méfait
De mes intimités fixées et non sournoises !
Je lui sers de coussin, sa salive, sa fouace
M'emplit de son essence d'être achevé, du lait
D'un sourire entier où je me noie : voilà fait
Le рогпоgraphe, et montré du ԁоіgt. Que ça lasse !
Eh oui, je suis une âme et un corps : pas de passe
Pour glisser sur ses poils, sans mon tout, en effet.
Je suis le vent qui trace, il est comme un adret
Chauffé dessous mon souffle. M'entrouvrant un espace
J'ai introduit les mains, l'amour n'a pas de mаssе.
Tu es mon bel oiseau fait de velours épais
Précipité en moi, et je suis désormais
Celui qui t'espérait, qui est pris dans la nasse.
Climax007, 20h-21h15, le Mardi Dix-Neuf Décembre
Deux Mille Dix-Sept, à Lyon, dans le Rhône.
PS : avec des photos de Tain-L'Hermitage (en face de Tournon-sur-Rhône, de l'autre côté du Rhône), la colline des crûs qui change les nuances de ses verts dans les vignes, au gré du soleil et de la densité humide !
L'ancien collège des jésuites à Tournon ! Créé par le cardinal François de Tournon, persécuteur de l'humaniste et imprimeur Étienne Dolet, brûlé à Paris le 3 août 1509, pour avoir traduit en français le texte pseudo-platonicien dit "L'Axiochus" et avoir écrit dans sa traduction "Après la mort tu ne seras plus rien du tout".