Quand tu verras enfin au compteur qui décompte
Ceux qui viennent au profil s'enquérir qui tu es,
Si tu as bien tes dents et tes cheveux jeunets,
Si tu portes à Ьапԁег, et puis ce que tu contes
De ta vie et du reste, et porter en acompte
Par des chiffres effeuillés, dignes des tourniquets
La ferveur des mâles enfiévrés et inquiets,
L'adoration limpide et contraire au mécompte,
Dis, seras-tu bien là, et de ton corps lesté,
Pour croquer à la pomme et ce qui est resté,
Au tamis du printemps, de ces faveurs qui passent,
De ces riens furtifs, et qui lassent, et qui cassent,
De ces yeux de traverse incendiant le néant
Où se trouve une vie, ballant, se décevant ?
Climax69007, le Dimanche 17 Mars 2013, à 20h20