Quand vous voyez aux tempes oubliées des amis
Point vus depuis longtemps cette argentée lumière
Qui vient vous avertir que vous serez poussière,
Et que l'image aimable épandue en semis
N'est plus qu'un faux portrait, au souvenir remis,
Qui nous masque la terre, et que toute prière
Vainement balbutiée aux dents qui se resserrent
Tait ce que nous sommes, à ce versant à demi
Obscurci de nos vies, quand l’anémone blanche
En sa corolle enflée, vers nous sa tête penche
Et nous murmure assez : " Aurais-tu donc l'ennui
Des passions enlacées, des amis que l'on suit,
Des ferveurs sans partage et des amours déçues ?
De ta vie entière as-tu les saveurs reçues ? "
Climax69007, le Dimanche 17 Mars 2013, à 18h00.
--- J'ai revu des amis, hier soir ; nous avons chanté (ah, le karaoké !!!) pendant sept heures d'affilée, à peine interrompues le temps de manger des friandises, des tartes maison et des délices suisses comme la double crème étalée sur de la meringue (vraiment sucсulent !!!) ; et j'ai constaté que nous avons vieilli, constat d'une banalité sans doute élémentaire, mais qui attriste.