Que le vent les emporte
L'automne, cet alchimiste a livré ses trésors
Un essai transformé, plaquage en feuille d'or
Eole en coup de vent les arrache à leurs branches
En impudique mise à пu, on voit leurs hanches
Quelques noix écalées ne tiennent qu'à un fil
L'hiver déjà s'invite, impatient et fébrile
Glace et рéпètге au coeur les hommes en sursis
Une étreinte aux âmes errantes sans abri
Cet instant où l'homme s'acquitte du paraître
Endosse un manteau blanc et se chausse de guêtres
Fort des ехрéгіепсеs, il dresse le bilan
De ces quatre saisons riches d'enseignements
L'été dernier l'amour a frappé à vos portes
Le destin s'opposait ne laissant que des ombres
Vous avez surmonté les épreuves, les jours sombres
A présent balayés, que le vent les emporte
Fabio