Des mots qui sont écrits noir sur blanc.
Des mots qui deviennent phrase et pour finir poème.
Des mots qui sont fait pour vivre ensemble.
Des mots qui dévoilent leur sens puisqu'on les pense.
Des mots qui résonnent a merveille quand c'est a moi que tu t'adresses.
Des mot qui veulent dire tu me manque et je pense beaucoup a toi....
Des mots assez honnêtes pour avoir la force d'être et de rester dans la clarté, qui les dépouille de leurs habits de tous les jours.
Des mots qui font sens, mais qui, au-delà de la syntaxe, se surprennent, et surprennent leur emprunteur momentané, en dépassant le langage convenu, effacé parce que trop entendu, et qui déboulent, s'accrochent, se concertent dans un acte créateur, qui se suffit à lui-même ; des mots qui ne s'éblouissent pas d'eux-mêmes.
Des mots, dont les sens ne nous appartiennent pas, mais qui ont la vertu de renaître chaque fois qu'ils empruntent les chemins de la pensée, où ils se chargent d'un sens bien distinct (ce qui n'implique pas leur transparence immédiate à la pensée d'un autre).
Des mots bien en Ьоuсhе, savourés, qui prennent leur ampleur entre langue et palais, comme la langue de l'aimé(e), et du fait d'être sortis des lèvres de celui/celle que l'on aime pour dire l'amour, son trouble, son désarroi, ses peines, emplissent l'espace et deviennent une flèche de douceur, un lien entre deux аmапt(e)s.
Des mots qui ne s'arrêtent pas au gouffre de l'absence, et prennent la puissance d'évoquer et d'invoquer, de susciter la présence de l'un à l'autre, et qui ne masquent pas la douleur du manque ; des mots qui ne font pas comme si l'aimé(e) était là et qui recompose sa présence malgré la béance irréductible. Des mots qui sont pleins de сhаlеuг ensoleillée et apportent des rêveries inachevées que l'autre complètera.