Quelle absence étrange est la mort, quel creusement
M'aЬапԁonnant un être ; je demeure aux racines,
A la sève en сhаlеuг s'adressant aux ravines
Du soleil ; je conçois, très lent, l'évasement
Travaillant les substances, les ardeurs et l'aimant ;
Je perçois ton écoulement, et dans les hymnes
Du printemps cavalier montant sur les échines
Du vent, je tends l'oreille à ton parler aimant ;
Tu m'épèles un nom d'arbre et ses feuilles argentées ;
Tu m'es un compagnon aux mirages étoilés
De ces nuits frissonnantes annonçant les voilés
Embarquements du ciel et les lumières hantées
Par les traits diluviaux ; tu me dis les autans
Et les miroirs tremblants, depuis l'arrêt du temps.
Climax69007, le Samedi 24 Mai 2014.