La littérature n'est pas ici le sujet....
Mais le sujet me parle tellement.
Alors pour les curieux, je vous donne un extrait....
Soirées
La plupart des mâles s’imaginent que la vie avec deux femmes ça doit être le paradis.
Qu’on doit Ьаіsег encore et encore, trouver des configurations nouvelles.
Enfin ils imaginent, ils fапtаsmеnt….
Que nenni.
Trouver pour une soirée la « femelle en сhаlеuгs » est déjà utopique, rare.
Vivre pratiquement avec c’est bien autre chose.
Bon, on ne vit pas avec Mélu. C’est entendu.
Mélu va, vient au gré de ses епvіеs et disponibilités.
Le plus souvent elle vient dormir et disparaît à l’aube.
Quelquefois elle gare sa voiture et on doit oublier bien vite ce qu’on est en train de faire.
Ou elle regarde la télé avec nous..
J’ai ma place sur la canapé.. à gauche. Ma forme est imprimée dans le cuir.
Oise est toujours blottie contre moi, recroquevillée.
On regarde des conneries un peu moins cons que les autres conneries.
Quand Mélu arrive, elle choisit sa place, à droite de Oise ce qui fait un empilement de blotties et recroquevillées ou elle nous sépare et demande à « faire le jambon ».
Certains soirs on regarde la télé аu lіt.. pas souvent, juste quand on est fatigués.
Un bel écran plat sur le mur en face, je garde la télécommande en cas d’endormissement subit de ma belle.
Si Mélu se pointe avant la fin de l’émission, c’est la catastrophe… pas moyen de voir la fin, sauf si j’arrive à soudoyer les filles.
Mélu se colle contre Oise ou au milieu quand elle veut me faire bisquer.
Et entreprend Oise….
Allez donc regarder quelque chose quand vous avez à côté de vous des « mmmmm » des « ouiiiiii».
Sauf, sauf…. Si l’émission est intéressante et si je sors les tablettes de chocolat à temps.
Les deux filles sont minces, musclées mais elles mangent plus que moi…
Noir noisettes ou noir amandes… le mieux c’est des Topküss…
Des voraces…
Le pire c’est sur la Une le mardi soir.. nous on adore ce mec tordu et teigneux. Mélu se marre tout du long… selon elle c’est vraiment de la fiction. Ca casse un peu l’intérêt.
Quand Mélu ne travaille pas le matin, je prépare un plateau que je leur monte, je leur fait couler un bain et je passe la serpillière dans la salle de bain transformée en mare aux canards quand elle partent.
Mélu ne vient jamais quand Oise n’est pas encore rentrée et ne reste jamais quand Oise part travailler.
« Je vous aime trop pour qu’il y ait le moindre malentendu »