La solitude écoule en contreЬапԁе
Des larmes assombries et vulgaires.
Elle s'arrondissent, elles tombent, elles s'écroulent,
Grossissent la tristesse, aplatissent un millier de lumières,
Affirment un noir absorbant comme la houille,
Apprêtent les tranchants afin de couper les veines
Des ventres ou des fougères.
J'ai aimé ton âme, et trop peu enveloppé la silhouette
Caressant ton corps ; j'ai trop peu aimé cette alouette
Libérée par ton sourire ; j'ai dansé la contre-danse
De l'amour négligent, et regrette ce qui n'a pas été ;
J'ai trop peu célébré les houles entravées des affections
Avant qu'au cercueil tu ne pourrisses, trop peu les attentions
Dans leur foule discrète et sauvage.
La larme est une ronde trouble, s'alourdit en souvenir,
S'agrège inexaucé en désir ; c'est une piscine, il flotte,
Il gît un noyé ; dans l'eau chargée des salures,
Sont en alluvions les terres de la désolation.
J'ai aimé un lilas sombre, une lande,
La verveine flottant : pour mieux le distinguer, l'amour,
Miroitons les reflets, égrenons les chevelures rêches.
Rassemblons les lueurs disséminées : qu'elles me parviennent
Avant la fin des millions d'années ; que la géométrie déplie
Les volumes, hortensias, nettoie les arêtes, articule
Les renonсules en bouquets, les ajoncs dans leur balancement
Au triomphe infini de la mélancolie.
Climax007,
le Vendredi Vingt-Huit Juillet 2017,
à Lyon, en France.