Moi ce qui m'a beaucoup aidée dans cette période transitoire a été d'écrire. Le fait que je ne pouvais pas parler de tout ce qui m'arrivait sans mettre en périple ma situation familiale m'a poussée à affronter les événements seule. À envisager, donc, une solution pour pouvoir extérioriser mes ressentis sans craindre le jugement, les conséquences. Avec seulement un stylo et ma page blanche, témoins de mes aléas, j'étais sûre de ne pas m'en prendre aux mauvaises personnes et pouvoir voir mon évolution au fil du temps.
Après il est vrai qu'on ne guérit pas réellement d'un traumatisme, quand on regarde de plus près. On vit simplement avec et, je pense que, la clé de la libération est d'accepter que cela forme un morceau de nous. C'est ce chemin que j'entreprends en tout cas. Et cela m'a aidée à me retrouver, à me connaître, à prendre du temps pour moi. À me revaloriser. C'est essentiel puisque personne ne peut nous sortir du néant si on ne le désire pas soi-même.
Merci, la vieille. Je suis ouverte au dialogue également.