Alors qu’un nouveau gouvernement vient d’être nommé ( avec quelques surprises : Bachelot à la culture, Dupont Moretti à la justice et Darmanin a l'intérieur mais aussi quelques départs prévisibles : Sibeth du porte-parolat, Castaner de l’intérieur ) dans un contexte de coronavirus, les incertitudes présentes et à venir sur la gestion de ces crises santaires et économiques sont plus que légitimes.
Sitôt nommé, le premier ministre Jean Castex doit reprendre le brulant dossier du Ségur de la santé visant à refonder une politique ambitieuse de santé publique et une revalorisation du statut des soignants.
Sauf seconde vague épidémique, la rentrée 2020 s’annonce délicate. Macron lui même en est conscient : il annonce une rentrée difficile sans pour autant renoncer a la réforme sensible des retraites, qui sitôt commencée avant le covid19 avait encouragé certaines catégories salariales à faire grève contre le système par point.
Mais ça c’était avant l’apparition du virus.
Depuis, la pandémie est venue.bouleverser la donne et la crise économique historique qui s’annonce ( du jamais vu depuis la seconde guerre mondiale ) risque de bouleverser l’activité économique du pays ( avec sa cohorte de рlапs sociaux notamment dans le transport aérien et sa sous-traitance mais pas que... ).
En temps normal, les manifs diverses ajoutées au mouvement des gilets jaunes auraient de nouveau plongé le pays dans la paralysie totale en cette rentrée 2020.
Pensez vous, du fait de l’arrivée de cette crise économique qui sera immanquablement violente, que les français ( connus sur toute la planète pour leur esprit contestataire ) se sentant plus vulnérables face aux menaces, seront plus enclins a tempérer leurs ardeurs revendicatrices ou.seront ils, comme à l'accoutumée, aussi réfractaires aux réformes ?