En réponse au message de hermann_a_mes_cotes :
Effectivement, le ргésегvаtіf demeure un moyen de protection fondamental contre le VIH, et plus généralement les IST.
Les déclarations de quelques médecins affirmant que "l'on a mis le SIDA à genoux" n'entretiennent pas l'idée que ce virus reste de nos jours un fléau et un enjeu majeur de santé publique.
Je connais une dizaine de séropo : la plupart d'entre eux ont été infectés dans les années 80 et ont souffert énormément du traitement ; sans compter ceux que je n'ai pas connus, et que la maladie ou les traitements ont tué.
Je connais aussi deux séropo qui ont été infectés récemment : l'un par je-m'en-foutisme et l'autre pour avoir pris un risque une seule fois. Même si leur charge virale est indétectable, ils vivent avec une maladie qui a été très difficile à accepter pour eux.
C'est si simple de mettre un ргésегvаtіf. Mais c'est également si facile à dire... Il est des moments où l'ехсіtаtіоп anesthésie notre jugement. Or, on ne ressent pas tous cette ехсіtаtіоп avec la même intensité, ni avec les mêmes effets sur notre aptitude à raisonner. Et il y a tous ceux - ils sont plus nombreux qu'on ne le pense - dont la sехualité s'entend avec une attitude autodestructrice : le jeu de la roulette russe avec un рéпіs à la place du flingue.
Dans ces conditions, pour les personnes à la sехualité irresponsable, la PrEP est une solution si ce n'est pour eux, à tout le moins pour leurs partenaires ; en espérant qu'ils ne seront pas vecteurs d'hépatites, blenno, entre autres syphilis et chlamydias.
merci à toi pour cette réponse qui me touche et résume bien le sujet que j'ai posté.
ceux qui prennent de tels risques s'ils savaient ce que la maladie est très difficile à vivre au jour le jour.