En réponse au message de fred600 :
En réponse au message de parfum-de-femme :
Bref, au lieu de lutter contre, faudrait penser à changer le logiciel, non
Et la question est : comment faire ? Ou plus exactement, comment au moins essayer ? Quel modèle pourrait remplacer celui actuel selon toi ?
Alors, si j'étais président…
Plus sérieusement, que l'on travaille ou pas, on court plus ou moins à la poursuite d'un bonheur qui ne vient pas.
Voila, il faut commencer par ce constat.
Ensuite, on envisage le travail comme outil pour se réaliser et non juste pour faire un chiffre sur son compte en banque.
Si tu pars dans la recherche du bonheur, tu n'es plus en concurrence avec les autres, tu es dans le même bateau.
Si tu es dans ce trip, tu n'achètes pas ton confort personnel en sabotant ton environnement.
Dans cette logique, ta valeur devient la personne que tu es et non ce que tu as.
Si tu poursuis dans cette idée, élever correctement tes enfants pour qu'ils ne soient pas des nuisibles pour la société prend tout son sens.
Leur personnalité devient une valeur ajouté et te ne laisses plus la téloche et les jeux vidéos et même l'école les façonner en zombis.
Dans cette logique, les vieux sont un atout pour les générations qui suivent.
On s'en occupe; ce ne sont plus des poids mais des aides pour faire un avenir qui tient la route en n'oubliant pas les erreurs du passé.
Dans cette logique, tu as le temps de faire les choses.
Tu n'es plus un outil de production mais de réalisation.
Viens ensuite la question de la rentabilité.
Mais rentable pour qui
Ne voyons nous donc pas que nous somme dans un trip qui n'est rentable que dans la mesure ou il profite à une minorité au détriment de la majorité
Changer de logiciel, c'est ouvrir les yeux et réaliser que ce que nous avons ne vaut pas les sacrifices consentis pour les avoir.
Notre société moderne a les moyens de procurer une vie satisfaisante à ses membres.
Le progrès permet d'être moins contributeur de richesse et plus partageur de celle-ci.
Mais la raison qui fait que ce n'est pas possible en l'état est que nous sommes ce que nous sommes: Des prédateurs.
Le progrès est lent dans les esprits mais il faut pourtant que les choses bougent à l'intérieur de nous.
L'avidité est notre poison.
L'idée que la richesse est rare et qu'il n'y en a pas pour tout le monde nous transforme en sauvages, en mangeur d'hommes.
Il faut abandonner cet état d'esprit.
Tant que nous n'y arriverons pas, rien ne pourra fondamentalement changer.