Sujet de discussion : Revue de fados, "Um fado nasce", "A gaivota",
sergeclimax69007
Membre suprême
15 février 2015 à 20:35
De la jeunesse ; un bel accompagnement ; une voix qui va gagner en maturité, en plénitude, en intériorité.
Tout fado est un lambeau de vie ; il n'a que la prétention de donner ou de mettre en évidence une coloration intérieure, un atmosphère іпtіmе, des sentiments.
Et c'est déjà passé ! Comme la vie !
sergeclimax69007
Membre suprême
15 février 2015 à 20:46
Elle me fait frissonner : c'est du bon, c'est du sûr, elle possède déjà le Fado ou le Fado la possède !
sergeclimax69007
Membre suprême
15 février 2015 à 21:01
J'ai "posté", je "poste" et je "reposterai", parce que c'est un grand moment d'émotion où la diva se dévoile, et parvient au cœur de l'émotion, au point de se faire pleurer elle-même.
Et, c'est tellement rare, des capacités vocales hors pair mises au service des sentiments.
"Ternura", "a maior amargura", "gente da minha terra", "é agora que eu percebi que esta tristeza que trago, foi de vós que a recebi" : "tendresse", "la plus grande détresse", "peuple de mon pays", "c'est maintenant que j'ai compris que, cette tristesse que je porte en moi, c'est de vous que je l'ai reçue".
Comment ne pas aimer le Portugal : un pays honnête où l'on fait don, aussi, de la faсulté d'être triste, de se déprimer, et donc de percevoir des mouvements sensibles qu'autrement on ignorerait, pour sa plus grande pauvreté intérieure ?
Doit-on rappeler que la plus grande chanteuse de Fado actuelle, Mariza, est une enfant de l'immigration africaine, et qu'être adoptée par le public, comme elle a adopté le Fado, est - in vivo - bouleversant pour elle : don, contre-don, c'est aussi cela le Fado !
Comment ne pas aimer le Portugal !
sergeclimax69007
Membre suprême
15 février 2015 à 21:23
Déjà "posté" ????
Vous n'échapperez pas au fait que la Morna cap-verdienne et le Fado s'allient, se marient à merveille, unissent deux musiques dédiées à l'introspection, au sentiment délivré dans son âpreté, à ce qui en nous - au large de la joie - se teinte diversement : de la sombre mélancolie à la légère nuance du regret.
sergeclimax69007
Membre suprême
15 février 2015 à 23:38
Par une grande dame du Fado, une grande de la diaspora portugaise, qui officiait à Paris - elle est hélas morte -, et qui vous introduisait lentement, par une aimantation subtile, à ce monde où passent - laissez passer, laissez passer - un attachement perdu, une vacuité de sentiment, un pincement au cœur, une discordance intérieure, un saisissement face à un souvenir ressurgi de loin : Mané Santos !
Le Fado recèle des voix, d'abord, et non des "stars" !
sergeclimax69007
Membre suprême
15 février 2015 à 23:46
Le Fado n'est pas un genre fixé, il autorise bien des ехрéгіепсеs - comme celle-ci -, avec des instruments inusités, ici des cornemuses (oui, il y a des cornemuses traditionnelles au Portugal, principalement au Nord du pays et en Galice, le pays frère du Portugal dans l’État espagnol) :
La chanteuse Ana Moura qui poursuit une carrière internationale.
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