Sarkozy sera sans doute réélu
Sarkozy et Hollande sont, sous toutes probabilités, les finalistes de la présidentielle française en 2012. «Sous toutes probabilités»
sauf irruption massive et impromptue des électeurs de Marine le Pen dans le grand jeu institutionnel. Les sondages officiels créditent jusqu'à présent la candidate du Front national dans une fourchette de 15 à 18%, mais des chiffres officieux la hissent à 22/23%. L'incertitude est réelle et se nourrit surtout des craintes et des exaspérations liées à la gestion calamiteuse de la crise économique actuelle. Le bon peuple est fatigué de l'agitation stérile des gouvernants. Il constate que 21 sommets ( ! ) consacrés depuis quelques mois à la dette grecque, n'ont débouché sur aucune issue concrète de la crise chez les Hellènes. Les électeurs des 27 pays de l'Union européenne regardent hébétés, le spectacle des chamailleries des gouvernants et des bureaucrates de la BCE, qui ne sont d'accord que sur une seule chose : une cure d'austérité massive, uniquement supportée par les couches populaires et les classes moyennes. Ces dernières ont pourtant l'impression de n'être pour rien dans les dérives catastrophiques de la finance globalisée dont il faut réparer les excès de sa cupidité maladive à coup de milliards d'euros.