Sujet de discussion : Se dressent des fleurs, elles sont séchées...
sergeclimax69007
Membre suprême
12 octobre 2012 à 15:41
Se dressent des fleurs, Elles sont séchées ; Noircissent les prés ; Rôdent les rumeurs
Des perfides peurs, Qui nous sont ancrées ; Nos belles années Restent en la stupeur
D'avoir aussi vite, Anonymes esquifs Saisis dans leur vif,
Glissé comme on quitte Son habit luisant, Effacées au néant.
-------------------------------------------------------------------------------- Sur le même thème.
De Joan Baez, "Where are all the flowers gone ?"
Souvent je me suis pris de bec avec les tenants de l'anglo-saxon "international", ce jargon passe-partout du commerce, cette lingua franca sans nuances que balbutie et écorche notre époque, à l'entour de la planète entière. Je redis, ici, toute mon admiration aux locuteurs anglophones qui, comme Joan Baez, ont illustré, par leur talent et leur engagement (d'abord artistique, et ensuite et seulement en second lieu politique), leur anglais natif, leur langue sensible, leur langue qui me bouleverse jusqu'aux larmes.
Oui, de l'amour pour cette femme, et sa voix à nulle autre pareille. De l'amour pour ce texte si bien construit. Vibrant. Saisissant.
lefablio
Membre élite
12 octobre 2012 à 16:09
Merci Climax pour ce magnifique partage... John Baez une voix si pure, Cette aura.... Ses chansons , un trésor... Oui j'ai versé une larme...
sergeclimax69007
Membre suprême
12 octobre 2012 à 16:11
Merci Climax pour ce magnifique partage... John Baez une voix si pure, Cette aura.... Ses chansons , un trésor... Oui j'ai versé une larme...
Elle me bouleverse, elle me bouleverse...Joan Baez.
--- Mais pour en revenir à mon texte :
1) Je m'essaie, dans ce sonnet (en suivant les conseils de Verlaine, quant au vers impair), à la forme brève et à l'imparisyllabique.
2) Cela m'oblige à une concision, qui condense l'idée, et, de par le rythme, qui s'éloigne du ronronnement régulier des vers parisyllabiques.
3) Ceci ne peut que m'être salutaire.
--- Et comme j'apprécierais que Joan Baez chante ce texte. Qui s'adapte parfaitement à la musique de "Where are all the flowers gone ?"
Rêve impossible.
chris2dk
Membre confirmé
12 octobre 2012 à 19:18
Merci pour tes textes ça change de te lire par rapport au reste du forum , et merci pour ce partage de Joan Baez excellente!! elles sont belles : la femme la guitare la voix cette chanson....un joli moment !!thanks!!!
sergeclimax69007
Membre suprême
12 octobre 2012 à 22:05
Merci pour tes textes ça change de te lire par rapport au reste du forum , et merci pour ce partage de Joan Baez excellente!! elles sont belles : la femme la guitare la voix cette chanson....un joli moment !!thanks!!!
Tu dissones par rapport à certains, par ta gentillesse à mon égard. Il y en a pour qui "j'étale ma culture" ; il y en a d'autres pour qui "on va finir par savoir que tu sais écrire" ; je ne suis qu'un artisan qui expose à la critique ses œuvrettes, pour m'entraîner chaque jour à ne pas me taire.
Je partage ton admiration pour Joan Baez : rarement une femme m'aura autant ému par sa prestance, par la beauté de sa voix, par sa présence, par ce qu'elle est. Dans cette vidéo, son texte, des plus politiques, arrive à tenir sous le сhагmе des hommes dont la mine exprime l'admiration mais aussi, j'en suis à peu près sûr, le désaccord politique.
Dans mon panthéon des chanteuses, Joan Baez, la citoyenne des États-Unis d'Amérique du Nord, se trouve à égalité avec Amália Rodrigues, la Portugaise, et Cesária Évora, la Cap-Verdienne.
lefablio
Membre élite
12 octobre 2012 à 23:28
Sodade, sodade, Ness camino passa to me... .ness terra sao nicolae.... Cette langue, cette musique qui me parle et à qui je ne réponds que par mes larmes et ma pauvre compréhension.... Elle chante, Elle nous chante Nous si humains.....
J'essaie de vous envoyer Un petit morceau composé par mes soins... Ne suis pas pote avec you tube....
sergeclimax69007
Membre suprême
12 octobre 2012 à 23:51
Ritha, tu as raison, "SODADE", cette chanson en créole des îles du Cap-Vert s'accorde à ce que je voulais exprimer. La voici, cette chanson.
"Que notre destin s'éloigne, Par ce chemin qui passe au travers de moi, Et qui s'en va... Regret, regret de cette terre Qui est mienne, Saint-Nicolas."
(Je ne garantis pas la traduction, parce que le créole du Cap-Vert, qui d'ailleurs connaît deux ou trois variétés principales est une langue à part entière, qu'il faut apprendre, la langue de communication des Cap-Verdiens, où les mots portugais, reconnaissables, peuvent assumer des sens et des fonctions grammaticales, qui diffèrent en tout de leurs origines portugaises. Mais je garantis la fidélité à l'esprit de la chanson.)
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