Service public et santé - Politique & Droits des homosexuels

Une canine sur pivot qui se démanche mais qui persiste et fait le yo-yo dans votre Ьоuсhе un dimanche soir, ça ne paraît rien.

Nenni, innocents que vous êtes.

Lundi, vous téléphonez chez votre dentiste habituel ; la secrétaire-assistante vous répond que les RDV sont pris juqu'à fin décembre et que vous pouvez toujours laissé votre numéro, au cas où un patient se désisterait ; vous insistez, disant que vous êtes déjà venu, la secrétaire fait la sourde, vous ne laissez pas votre numéro de téléphone.

Vous vous rabattez vers les Urgences Dentaires de Nuit.

D'abord vous avez oublié -exceptionnellement- votre portable chez vous, et vous découvrez qu'en plein centre de Lyon (aux alentours de l'Hôtel-de-Ville et de l'Opéra de Lyon) il n'y a plus de cabines téléphoniques de la Poste. Nous sommes en effet non en rase campagne mais dans une des plus grandes agglomérations de France. Normal !!!

Vous cherchez une cabine téléphonique pendant une demi-heure, après être passé à l'adresse des Urgences dentaires de Nuit où vous avez sonné en vain auprès de l'unique dentiste de l'immeuble cossu situé Rue de la République (la rue des loyers plus qu'exorbitants, intouchables au commun des salariés) ; un monsieur cherche dans sa mémoire et vous indique des cabines survivantes ; vous avez acheté une carte qui vous susurre d'abord que vous êtes chez Kertel et qu'il vous faut composer le numéro que vous voulez ; vous apprenez, par une voix masculine que les Urgences Dentaire de Nuit fonctionnent pendant le weekend et que pendant "certains" jours de la semaine (lesquels, mystère) des RDV sont possibles à 19 heures. Seul Dieu sait quels jours ; lui est bien renseigné, l'omniscient et l'omnipotent.

D'ехрéгіепсе, pour être déjà allé aux Urgences hospitalières, et les seules Urgences Dentaires fonctionnant à l'Hôtel-Dieu pendant la journée jusqu'à 16 h 30 (l'Hôtel-Dieu fait partie du patrimoine des Hospices Civils de Lyon que le très Strauss-Kahnien, l'héritier du précédent maire Raymond Barre, le sénateur-maire "socialiste" Gérard Collomb, président des HCL, démantèle pour en faire des hôtels ou des habitations de luxe), vous savez que vous n'avez pas la gueule enfoncée, pas de signe de détresse visible, et que ne ріssant pas le sang, l'on vous renverra en rigolant chez vous ou l'on vous "oubliera" dans un coin, et vous savez que c'est un coup à ne pas dormir de la nuit.

Demain, vous exploiterez la liste des dentistes de votre quartier en espérant que vous aurez un RDV ce jeudi, jour de relâche pour vous. Bien que vous ayez des projets qui occupent tous vos jeudis, traduction et autres, vous sabrerez votre journée déjà remplie d'un RDV médical, en prenant toute heure qui vous sera offerte.

Au travail, vous serez obligé de téléphoner à des dentistes, et d'y perdre une partie de votre journée.

En espérant ne pas аvаlег votre dent à recoller, entretemps, et ne pas avoir à fouiller dans vos fèces pour la récupérer.

Hé oui, la joyeuse vie des douloureux vivants...

C'est -CONSTATE DANS MA VIE QUOTIDIENNE, ENCORE UNE FOIS DE PLUS- le point où la politique de démantèlement des services publics et de leur mise en concurrence avec les entreprises privées selon les règles de "la concurrence libre et non faussée" de l'Union Européenne nous a menés.

C'est le point où nous a mené la suppression des hôpitaux publics et leur regroupement en de grands pôles inhumains, où le privé phagocyte le service public.

C'est le point où nous a mené les numérus clausus appliqués aux professions médicales dans les faсultés de médecine et aussi la chanson serinée aux assurés sociaux qu'ils creusent un tгоu de la Sécurité Social ("tгоu" amplement creusé par les exonérations de milliards d'euros accordés au patronat, au MEDEF, quant à ce que l'on appelle "les charges patronales", c'est-à-dire une partie du salaire des travailleurs salariés, destinée à assurer leur protection sociale).

C'est le point où nous ont mené les "socialistes" partisans de l"'économie de marché" (le terme qui camoufle le capitalisme), agents actuellement-pour les "socialistes" français- des plus puissantes entreprises de destruction des emplois que sont le FMI ou la BERD, en alternance avec la droite dite "classique", c'est-à-dire bonapartiste en France (partisan d'un régime dit "présidentiel", avec un homme providentiel ayant un "rapport singulier" avec le "peuple" et la "nation").

--- Mon intention n'est nullement d'apporter un témoignage sur l'humanité souffrante ; d'ailleurs, ce n'est pas un témoignage sur la "condition humaine" contrariée d'un petit fonctionnaire de province, qui aura ajouté deux heures d'errance à sa journée de travail ; simplement un constat sur l'accélération de la dégradation des conditions de vie qui nous sont faites par "nos" gouvernants.

-- Erreur dans le message précédent : le "socialiste" de cour & de patio de marbre, ex-sherpa de F. Mitterrand, qui a fait ses choux gras avec "Verbatim" I, II, III, c'est-à-dire la publication des ses conversations avec "le Sphinx" (ainsi que l'on surnommait François Mitterrand) et des "secrets" d'alcôve de la même époque ainsi qu'avec divers "travaux" d'une inanité consternante, dont une biographie de Karl Marx (remplie d'interprétations ridicules, ce qui est son droit, mais aussi d'erreurs factuelles, à chaque page, et de raccourcis faisant de l'histoire un roman où règne la fantaisie de l'auteur), M. Attali ne sévit plus à la tête de la BERD ; il suffit d'un Strauss-Kahn, au Fond Monétaire International, promoteur de tous les рlапs dits "d'austérité" qui étranglent les peuples ici et là sur la planète, pour que la coupe soit pleine, largement, quant au "socialisme" du PS français.

Les fréquentants assez régulièrement,dû mon état de santé,il y a bien d'autres disfonctionnements.
beaucoup de patients remettent à plus tard les soins,dont ils auraient besoin.;;
et que dire des franchises médicales!!!!!

Non, tu n'es pas autrement que les autres, même bien pensant, tout simplement. Je comprends: dénnoncer, dire les choses peut faire avancer, mais c'est cela la condition des douloureux vivants, je maintiens et je signe. Ne sois point le porte drapeau de cela si tu ne le souhaites pas, moi je me fiche du gouvernement, j'ai l'impression de perdre mon temps.On le sait tous oui, et ça change quoi? Je préfère l'humour que la colère, c'est ainsi.

- Non So18, je ne suis pas différent des autres, tu as raison, et si mon "post" l'a laissé supposer, ç'a été fort maladroit de ma part ; par contre, je ne suis pas bien pensant, ni dans le "pour" ni dans le "contre"

-- Je trouve que "la condition des douloureux vivants" a bon dos dans cette histoire banalement humaine.. Des politiques articulent, fomentent, posent et aménagent volontairement ces conditions de vie. Et pour une fois, je ne partais pas d'une abstraction.
Ne noyons pas le poisson dans des histoires de "condition humaine", concept qui permet de tout relativiser et de tout rendre égal, individus, conditions de vie et de soin, ennuis ("Plaie d'argent n'est pas mortel" dit l'adage ; et bien, quelquefois, si), époques, classes sociales, etc.

--- Je ne savais VRAIMENT pas que les cabines téléphoniques, en plein centre de Lyon, étaient résiduelles ; je ne savais pas que pour une ville comme Lyon, les Urgences Dentaires en sont réduites à ça ; et j'ai été estomaqué !!! Sidéré !

-- Et nous ne réagissons pas de la même manière & nous n'avons pas pris les mêmes partis, voilà tout !

--- Pour terminer, vous téléphonez, de nouveau, à votre dentiste ; ce n'est pas la même secrétaire qu'hier ; vous lui expliquez les Urgences Dentaires, inexistantes, sauf weekend ; elle vous apprend qu'elle-même a une couronne qui s'est fait la paire et que votre dentiste, son employeur, n'aura pas eu le temps de la soigner ; elle vous demande de nouveau de compter sur un désistement de patient ; vous laissez votre numéro de téléphone portable (que vous n'avez pas oublié cette fois-ci), en espérant le hasard ; bingo ! un patient se désiste, vous cramponnez le heureux hasard par les cheveux ; votre dent ne Ьгапlегa que jusqu'à vendredi 11 h, car vous vous absenterez de votre travail, cas de force majeure, sinon vous mordrez les сhіепs du proviseur !!!

Les fréquentants assez régulièrement,dû mon état de santé,il y a bien d'autres disfonctionnements.
beaucoup de patients remettent à plus tard les soins,dont ils auraient besoin.;;
et que dire des franchises médicales!!!!!

--- Ouais, étant ce que l'on doit appeler chez les technocrates un gros consommateur médical, je sens passer les Un euros par boîte de médicament, les Un euro par consultation , les 50 centimes d'euros par RDV chez le kiné, etc.