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Si penser (page 5) - Le "Blabla" bar

Sujet de discussion : Si penser
  • christellet Membre élite
    christellet
    • 7 février 2009 à 11:08
    Quelle est la preuve que les animaux ne pensent pas ?
  • christellet Membre élite
    christellet
    • 7 février 2009 à 11:09
    Si penser est le propre de l'Homme, à savoir l'être humain, pourquoi le fait-il si peu ?

    Pourquoi la majorité de ses questionnements tourne-t-il autour de ses besoins les plus élémentaires que l'on retrouve chez les animaux : ne pas être seul, se reproduire, se nourrir, se protéger, et assouvir son bien-être pesonnel...

    La société ne nous donne-t-elle plus les moyens d'aller plus loin, ou la curiosité intellectuelle est-elle devenue une denrée rare ou dangereuse ?

    Tout dépend des personnes...
    Et depuis qu'il ne peut plus aller plus loin, car l'Homme est voyageur, eh bien, je trouve qu'il se referme sur lui-même.
  • zongo Membre élite
    zongo
    • 7 février 2009 à 12:25
    Pour ma part j'accorde la pensé aux animaux.
    Pour l'Homme, elle est la capacité de ressortir avec pertinence selon la situation des souvenirs qui se sont soldés par une réussite. Ainsi, la pensé de l'Homme ira vers une politique, un système économique. Ce qui forme d'ailleurs un ensemble cohérent dans lequel on se retrouve de valeurs plus ou moins partagées.
    Pour l'animal, ce système est moins complexe.
    Mon chat sait que ma mère lui ouvre la porte de la "salle à manger" et que je ne le fais pas.
    Ce souvenir fait office de jurisprudence et ce tas de paresse de manquera pas de réclamer à ma mère de lui ouvrir, alors qu'elle ne me réclame rien à moi.
    Ce que j'appelle penser, c'est à dire agir avec pertinence lors d'une situation qui ne relève pas de l'instinct mais de la mémoire appliquée avec logique.
    Nous le faisons à une autre échelle, mais pas mieux.
    Et si nous avons une créance en des entités supérieures (un Dieu par exemple), c'est que nous avons imaginé une conscience qui rassemblerai en elle toutes les possibilités, tout les liens de cause à effet, toute la pensé.
  • zongo Membre élite
    zongo
    • 7 février 2009 à 12:38
    Et pour répondre un peu à la question, un petit texte :
    Darwinisme subjectif ou objectif.

    La science nous a fait savoir un élément déterminant. Nous sommes enfants de l'évolution. Cette loi biologique est souvent, liée au Principe de Parcimonie (ou du rasoir d'Okkham) un élément déterminant dans la logique associée à la vie, comme Euclide l'est pour les mathématiques ou que les éléments de forces et de matière sont pour la physique.
    Ces phénomènes nous permettent en effet bien souvent de comprendre des éléments qui ne seraient que des faits, alors que l'Homme apprécie à donner une logique à ces faits pour pouvoir se les approprier. La connaissance scientifique est en effet très liée à notre subjectif, qui exige une espèce de logique anthropocentrée à toute découverte, pour que celle-ci soit admise. Et cette logique nécessaire à toute découverte n'est pas spécialement rejetée par la communauté scientifique.
    En effet, à l'époque où l'existence n'était pas mise en doute d'une entité presciente, subjective, créatrice et omnipotente, en bref d'un dieu, la communauté des scientifiques, souvent imprégnée de théologie, considérait comme indispensable l'assujettissement des sciences à une idée de morale. Ainsi, nous ne faisions à ces époques que très peu de découvertes, la remise en question n'étant que partielle.
    Actuellement, la morale de la science est composée de darwinisme (autrement dit, la loi de la jungle ou la loi du plus fort) et de parcimonie (une sorte de paresse ou de contentement par le plus simple). D'un point de vue purement scientifique, ces lois sont tout à fait adaptées. Mais on a tendance à créer un effet inverse qu'aux époques antérieures, c'est à dire que la science devenant de plus en plus prépondérante dans les activités et la vie de l'Homme, cette morale assez avilissante d'un point de vue d'une société organisée prends le pas sur les morales socialistes (nous considérerons dans ce mot les morales chrétiennes et juives, puis celles de la compassion et de l'entraide sans intérêt direct qui vinrent ensuite).
    Qui s'arrêtera sur Nietzsche, pourtant philosophe et non scientifique, découvrira l'horreur de ces nouvelles morales en comparaison à notre façon de vivre actuelle. L'horreur non dans l'absolue, bien que nous considérions la mort bien souvent que dans son côté négatif de notre point de vue actuel, mais relativement aux valeurs qui sont convenues de devoir être soutenues actuellement.
    Mais cette morale du rejet est déjà ancrée dans nos coeurs, comme un reste des morales qui précédèrent la morale socialiste. Ainsi, le rejet de l'hоmоsехualité par l'Eglise et les « moralistes », alors que cette religion se caractérise souvent par la compassion et le respect de chacun comme oeuvre de Dieu.
    D'où les question. Comment se positionner, entre rester dans le côté idéaliste et un peu désuet de nos morales purement socialistes et sombrer dans une morale purement logique et naturelle et aller ainsi à l'encontre de tous les progrès que l'Homme a pu faire en se différenciant des animaux et de la vie sauvage. Cette dernière vie sauvage ou naturelle avait été décrite par des philosophes comme un état de grâce hors la corruption de la société, mais s'est avérée décalée par rapport à la réalité, et trop hors des réalités considérant par exemple que des sociétés pouvaient avoir par leur seul isolement avoir conservé toutes les caractéristiques des sociétés primitives.
    Une solution, comme d'habitude d'ailleurs, est la définition d'une harmonie pour chacun entre les visions, sans tomber dans la folie d'une vision unilatérale et inadaptée. D'où l'importance, sans besoin d'être expert dans les domaines, d'une compréhension des systèmes logiques et des principes directeurs de chaque approche, de chaque sensibilité. Une vision des morales religieuses, de l'art, des sciences pures et empiriques, de la philosophie.
    La solution universelle à nos visions purement abstraites ou matérialistes du Monde ? A voir, mais pour chacun, je pense que si ce n'est une solution, c'est du moins un apport intéressant à la compréhension des divagations de la pensée de l'individu et des sociétés.
  • medievale Membre élite
    medievale
    • 7 février 2009 à 13:13
    Tout a fait d'accord avec les propos que tu rapportes, mais comme tu le précise à la fin, l'homme est en ce moment sur un mode de fonctionnement matérialite lié au consumérisme, et peu sont ceux qui observe le monde en dehors de leur quotidien.
  • zongo Membre élite
    zongo
    • 7 février 2009 à 16:05
    Mais il y en a !
    Le tout est de les trouver. Bien que je trouve qu'il est raisonnable de faire régulièrement une crise de superficialité parfois. Histoire de sauvegarder quelque peu le cerveau.
  • wogelfrei Membre élite
    wogelfrei
    • 8 février 2009 à 04:06
    C'est sous l'influence des religions que nous avons déduit que l'homme était de nature différente de celle des animaux.

    Etant donné que nous sommes des créatures de Dieu, donc créée par lui et à son image, il était impossible de nous comparer aux animaux.

    Mais finalement qu'avons nous fait de plus ???

    Nous avons dévellopé le langage et pourtant aujourd'hui les gens se parlent de moins en moins ...

    Nous avons devellopé la technologie et résultat on a sаlорé toute la рlапête !!

    On devrait prendre un peu plus exemple sur nos amis les betes, ca c'est certain, eux au moins sont capable de donner de l'amour sans rien attendre en retour ...

    Mon constat est un peu pessimiste médiévale, je m'en excuse mais résume assez bien le fond de ma pensée

    1. Je ne crois pas que l'homme ait inventé la сароtе, la contraception et la boule à facettes sous l'influence des religions ! (Je ne vois rien d'autre qui nous distingue des animaux... ah si... les kleenex et la barbapapa) en revanche, la publicité, les supermarchés, le tri sélectif, le jt de 20h, la mondialisation des échanges, le prêchi-prêcha bien pensant des cruches médiatiques et le regard angélique de Christine Boutin ne me parlent que de cela : religion ! religion ! relier par tous les moyens la majorité de ceux qui s'expriment, la majorité de ceux qui votent, la majorité de ceux qui abdiquent (ce sont les mêmes)

    2. Moi, une créature de Dieu ???? Vous peut-être ! Moi je préfère plutôt devenir curé... ou pape !!! L'idée que Dieu puisse être créé à mon image m'insupporte. J'ai mis tellement longtemps à me trouver inimitable !

    3. Qu'avons-nous fait de plus ? La tarte aux pommes et bien d'autres choses... Pensez tout de même que Dieu n'avait même pas un couteau pour éplucher ses pommes !

    4. Ceci dit, la carpe et le kangourou n'ont pas ensemble des conversations tellement plus enrichissantes que les nôtres !

    5. La planète est assez grande pour se sаlореr toute seule : d'ailleurs Mère Nature, qui elle-même est une сосhоппе, nous a largement approvisionné en matières premières pour qu'on s'amuse un peu. Moi je fais jouer la responsabilité parentale. Qu'elle paye ! Elle ne sait faire que ça.

    6. Prendre exemple sur les bêtes ? Je croyais que, étant créés à l'image de Dieu, nous ne devions en aucun cas nous comparer aux animaux ? Bon ok. J'hésite entre la mante religieuse et le requin...

    Bon voilà ! C'est pour rire ! Tout va bien ! Dieu est mort. Mais moi je suis bien et bon vivant !

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