Sujet de discussion : Soixante jours de mort, soixante jours obscènes
sergeclimax69007
Membre suprême
12 février 2014 à 18:45
Soixante jours de mort, soixante jours obscènes Qui prétendent effacer ta venue sur la terre, T'enfoncer dans la tombe, et m'assommer de peines, Et corrompre ton corps, et que cela m'atterre,
Cela qui s'accomplit, au-delà de nos scènes Occupées d'ouragans, de vents et d'une pierre Devenant pesante à mon ventre ; les verveines Viennent ombrager les fosses, les sirènes en prière
Dans l'été grésillant, dans la mythologie D'un beau ciel épuré, font élever leurs trilles Douçâtres et naufrageuses à la gloire de l'être ;
Mon cœur est dispersé, tu en restes le mаîtге Quand bien même des fleurs piquettent les charmilles Dans les décors de stuc ornant l'Anthologie.
A la mémoire de Carlos Jorge Simões Gonçalves de Almeida (de Abecassis).
ariane
Membre expérimenté
12 février 2014 à 19:22
Très beau texte, plein de douleur mais très émouvant et poignant sur le thème du deuil !
sergeclimax69007
Membre suprême
12 février 2014 à 20:53
Très beau texte, plein de douleur mais très émouvant et poignant sur le thème du deuil !
Merci ; je note, donc, et cela me rassure, que ce texte n'est pas pleurard, tire-larmes, et cela est essentiel, tant pour la dignité du mort que pour la dignité de l'écrivant.
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