--- Comme pour l'anglais ou toute autre langue étrangère, un effort est nécessaire... pour comprendre, pour ressentir, pour s'approcher d'un domaine encore inconnu ou méconnu, et, sans cet effort, l'on aura beau fournir toutes les traductions, le texte original restera cruellement ignoré.
--- JE VOUS RENVOIE, PAR AILLEURS, A LA PREMIÈRE PARTIE CONSACRÉE A SOPHIA ; VOUS Y TROUVEREZ DES POÈMES DONT LES MOTS SONT DÉROULÉS EN LANGUE PORTUGAISE, ET LE DÉCHIFFREMENT DU TEXTE ÉCRIT PORTUGAIS N'EST PAS DU DOMAINE DE L'IMPOSSIBLE POUR TOUT LOCUTEUR DU FRANÇAIS.
JE L'EXPRIME ICI SANS MENSONGE : IL SUFFIT D'UN EFFORT DE SYMPATHIE ENVERS SOPHIA ET LA LANGUE PORTUGAISE, COMME, BIEN DES FOIS, VOUS FAITES UN EFFORT POUR COMPRENDRE UN TEXTE ANGLO-SAXON.
A propos de pureté, et de courage, je souligne ici que le nom de Sophia de Mello Breyner Andresen, pendant tout le temps du régime fasciste, était sоumіs à la plus stricte censure : la nommer n’était pas possible.
C'est ainsi qu'une intellectuelle, une personne sensible, un écrivain hors-pair, a été interdite pendant des années dans son propre pays, le Portugal, où elle était une exilée de l'intérieur.
Ceci pour éclairer la biographie de Sophia et son langage ; son langage n'a pu se constituer, dans sa transparence essentielle, que face au langage codé, grotesque, mensonger, de parade du régime de Salazar et de Caetano.
Oui, de telles circonstances forgent un caractère, et cela incline à un langage de vérité qui a un puissant pouvoir d'énonciation des êtres et des choses.
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