Quatrième de couverture :
Dans le premier et le plus important des textes qui composent ces souvenirs indiscrets, Natalie Clifford Barney retrace l'histoire de l'amitié passionnée qui, autour des années 1900, la lia à la poétesse Renée Vivien avec qui elle envisagea d'aller fonder, dans l'Ile de Lesbos, une colonie poétique. L'oeuvre et la personnalité de Renée Vivien ont intrigué de nombreux critiques, à commencer par Charles Maurras qui, dans L'avenir de l'intelligence, lui consacra un important essai. Mais jamais sa figure n'avait été restituée avec une vie et une vérité comparables à celles qui caractérisent les pages émouvantes que Natalie Barney lui consacre ici.
La longue existence de Natalie Barney lui a permis d'évoquer en nous parlant d'écrivains qu'elle connut іпtіmеment, comme Remy de Gourmont (qui lui adressa ses fameuses lettres à l'Amazone), Colette, les ardrus, le climat littéraire et mondain de la fin du XIXè siècle et du début du XXè. Tous ces écrivains sont peints par elle d'un trait sûr et le plus souvent avec une ferveur admirative qui n'exclut ni la lucidité ni l'ironie.
Un essai sur L'amour défendu et un florilège de pensées d'une rare élégance de forme terminent ce précieux recueil, miroir d'une époque que sa singularité, un recl de quelques lustres t le talent de Natalie Barney revêtent à nos yeux d'un сhагmе tout-puissant.
Mon avis : ChezVolodia
Amateurs de secrets croustillants, n'achetez pas ce livre vous seriez déçus. Pour les autres, c'est un beau livre, plein de délicatesse et de sous entendus. C'est là qu'on fait réellement la différence entre l'amour lesbien et l'amour gay. Les femmes sont plus discrètes, plus raffinées dans leur propos, du moins à mon sens.
Ce livre nous donne une idée de la véritable lesbienne au 19ème et début du 20ème siècle, fière d'être une femme rejetant toute idée de masculinité et qui malgré les "restrictions" dues à son sехe a su s'affirmer en ce faisant un nom par elle-même, sans peur du quand dira-t-on.