SUITE ET FIN... DE LA FRANCE mal barrée...
Et l'on veut là, montrer aux enfants ces toccades
De l'herbe et ses poisons, L.S.D les hantant.
Aux lèvres de l'éсume et la vie se dégrade
Pour l'ineffable gars qui succombe un instant.
Parfois, martyrs lassés des pôles de la "zone",
Amers et en sanglots certains comme des poux
Grouillaient; d'autres voulaient un jour quitter la faune
Раssіvе, et réclamant l'antidote à genoux.
Mais eux tous, ces élus, très loin de ces querelles
S'ébrouant au soleil et sur les sables blonds
Ne voyaient nuls travers de ce peuple aux liens frêles.
"Profitons", disaient-ils, "les emplois? ... Сumulons"!
France, bateau perdu sombrant sous les dépenses
Jeté comme un appât à ces gloutons oiseaux!
Rongé par le rapace est l'agneau sans défense:
De sa pauvre carcasse il reste quelques os!
Jadis la Liberté protégeait nos squelettes
Contre les assassins. Aujourd'hui plus de mur
Car l'Europe est ouverte... Hélas pas qu'aux poètes
Chantant sous le soleil illuminant l'azur...
Est-on encore libre? Aux idées éclectiques
Dites folles du net, que chacun tous les soirs
Pourrait lire, elles vont crouler à coups de triques
De ces ultramontains, ardents, aux dessеіпs noirs.
Mais ils n'entendent rien en restant à cent lieues
De l'abstention qui gronde! En un brouillard épais
Bientôt sera l'éveil d'immobilités bleues,
Car l'Europe a baissé ses anciens parapets!
J'ai vu, dans des rafiots de gens des îles
Que des dieux délirants ont ouverts au vogueur
Venus du fond des nuits , quand tout dort, ils s'exilent
Ces migrants par millions...Or tous pleins de vigueur
Arrivent, et leurs peurs, à l'aube sont navrantes.
Pour chacun c'est atroce et pour nous c'est amer:
Cette acre sоumіssіоп à des moeurs enivrantes
Fait que, la paix éclate et tout parte à la mer!
Si l'on souhaite qu'en Europe on ne se fâche
De voir notre pays aux mains de gens paumés,
Nos enfants resteront malheureux, que l'on cache
La mort de notre France et français inhumés...
Il n'est plus temps d'attendre en langueurs et en larmes
Il faut vite sortir de ce douillet cocon
Pour retrouver l'orgueil des drapeaux et des armes
Afin que flotte encor notre fier pavillon.
