La censure n'est pas la solution, à mon avis mais le bon sens commun.
Voyons la réalité des choses:
On a tous ЕNVӏЕ d'une sехualité sans conséquenses, que ce soit le qu'en dira t'on, les ist, je vih les responsabillité de paternité ou les grossesses.
On a tous епvіе de LIBERTÉ, ce qui implique de faire ce que l'on à ЕNVӏЕ quand on en a ЕNVӏЕ.
Partant de là, tout discours rassurant allant dans le sens de: Tu peux le faire; il n'y a pas de risque est agréable à l'oreille.
Tout discours mettant en évidence un risque qui contrarie notre LIBERTÉ donne une ЕNVӏЕ de surdité.
Le paradoxe, c'est que la prise de risque est inversement proportionnelle à l'état contaminant de celui ou celle qui propose de s'ébattre sans restriction aucune.
Si on est déjà plombé, le risque de se faire contaminer est une douce plaisanterie et celui de contaminer l'autre réel.
C'est quand on est saint que c'est un facteur essentiel, pas quand on est vérolé.
Être plombé et sous trithérapie étant encore un cas à part car on est alors non contaminant tout en ayant jamais l'occasion de le prouver si on a le malheur d'avouer sa séropositivité.
Hypochrisie humaine qui préfère la peur de celui qui se soigne à la prise de conscience du danger que représentent l'immensité des gens qui prennent des risques sans surveiller leur statut sérologique.
Bref, il est à craindre que ceux qui sont le plus permissif sur le sujet soient ceux qui représentent le plus grand risque de contamination pour ceux qui succombent à leur sirènes…
Ensuite, quand ils ou elles seront malades, ce sera l'occasion de rejoindre cette confrérie de gens contaminés qui pronent le libéralisme profilactique.
Ce constat n'accuse personne; je le fais juste pour mettre chacun face à sa responsabillité de veiller à sa santé et à celle des autres.
C'est aussi pour souligner que cette aspiration à ne pas se préocuper des conséquences nous est commune et que, pour cette raison, le risque n'est pas complètement maîtrisable.
Alors, les amis et amies, aimons nous les uns les autres et bienvenu dans un monde où on se mélange en même temps que nos maladies.