Bonjour, ma petite promenade métaphysique ne fait l'éloge de rien ; l'athée, le ԁоіgt accusant dieu d'inexistence, en définitive, est un fidèle croyant, car dans la négation de dieu, il affirme cette inexistence, cette essentielle évanescence ; tous les textes de l'Abécédaire des Lettres Majusсules ne visent à aucune édification, certes, et ils ne sont pas non plus "neutres" (ce serait trop leur demander !)
Je n'ai pas l'impression que les croyants des monothéismes soient férocement mis à l'index dans ce pays, ici ou dans l'espace public : les cultes sont régulièrement mis à l'honneur, CHAQUE DIMANCHE, par l'audiovisuel public ; et c'est à peine si la Fédération de la Libre-Pensée ou l'Union des Athées ont un quart d'heure radiophonique PAR MOIS sur France Culture !
- Le ԁоіgt accusateur soutient un ciel inexistant en pointant vers lui ; cela peut paraître un paradoxe, cependant il n'y a pas plus religieux qu'un athée, foi d'athée !
- L'athée se débat encore avec un dieu qui lui est seriné par les religions ; je montre combien sa dénégation est une affirmation, certes singulière, de dieu.
- Ensuite les éthiques reposant sur une transcendance me semblent fort sujettes à caution, à géométrie variable, et très discriminatoires dans leurs élans de bonté. Si je m'en réfère aux guerres de religion contemporaines, habillant des guerres dont les enjeux sont autres.