Tamerlan montait à cru, épuisait cheval, compagnon - Littérature & poésie

Une aventure aux steppes orientales.


Tamerlan montait à cru, épuisait cheval
Et compagnons de rapt, et d'infimes violences
Comme éplucher les corps, traverser par des lances
Du croupion à la Ьоuсhе - cet idoine canal -

Des vermisseaux geignant, et réservait le pal
Bien trop expéditif - si l'on en croit les sciences
Du supplice - à des ennuyeuses consciences !
Les historiens férus lancent un cri augural :

Vous calomniez l'athlète des steppes orientales ;
Vous l'accusez et chargez de noirceurs spectrales ;
Tamerlan incarnait la sévère douceur

De la Horde Dorée, il était enjôleur :
Pour que passe la mort, il ехhіЬait ses fеssеs
Diaphanes et musclées en d'ultimes caresses.


Climax69007, le Dimanche 17 Mai 2015.

Il va, sans dire, que ceci est puisé aux meilleures sources historiques, qui font foi : voyez donc le récit de Marco Polo (ça vous fera passer le temps et vous conduira d'ébahissement en saisissement...)

Mais, qu'est-il besoin d'invoquer le marchand vénitien, qui dicta en prison son récit de voyage - le premier à nous apporter, à nous le vaste public, de science exacte et merveilleuse, les nouvelles de la Chine et des confins de la Mongolie - quand, dans ce monde de la métempsycose, si, si, soudain une âme s'empare de vous, et plouf, me voici Tamerlan en personne !

Donc, conversant en mon for intérieur avec une de mes précédentes incarnations, je certifie, "jusqu'au feu exclusivement", la véridicité de ce récit, qui ébranlera bien des perspectives historiques mais, néanmoins, authentique...

On ne badine pas avec l'Histoire !

Ouhaou alors là je suis sur le !