Selon quelle grimace coutumière Enduire et maquiller ce visage ? Selon quelle conduite ordinaire Me façonner quand je suis un mirage ?
Il y a - paraît-il - aux fondrières Des temps passés les entrelacs d'usages Nous composant et marquant nos frontières ; Les ornières abyssales ont des rivages.
La dentelle et son semis de lacunes, Ou bien les frondaisons filtrant les pièces D'ombres et de lumières - où il vient descendre
Le multiple ailé, plutôt deux fois qu'une -, Le semblant de l'été qui rapièce Sont le vide où je me réduis en cendres.
sergeclimax69007
Membre suprême
4 décembre 2014 à 23:17
Deuxième version :
Selon quelle grimace coutumière Conformer et présenter ce visage ? Sur quelle composition ordinaire Me façonner quand je suis un mirage ?
Il y a - paraît-il - aux poussières Des temps passés les consacrés usages Formant les créatures singulières ; Même les infinis ont des rivages.
La dentelle s'effrangeant en lacunes, Ou les arbres au soleil filtrant les pièces D'ombres et de lumières - où il vient descendre
Le multiple ailé, plutôt deux fois qu'une -, Le semblant de l'été qui fait pièce Au vertige ne remuent pas les cendres.
Pour accompagner, "Flow my tears" de John Dowland, chanté par Alfred Deller, me semble tout indiqué :
draconis
Légende urbaine
5 décembre 2014 à 14:47
Les yeux dans les yeux Climax, je te l'affirme ! Je me ressemble.
imotep8
Membre pionnier
7 décembre 2014 à 08:50
Je préfère le second.
Pas encore inscrit(e) ? Créez votre profil en quelques clics seulement et profitez !