Te voilà сhаuԁе
Comme une braise
A peine éclose
Au temps des tresses ;
Tu es le blé,
Je suis l'argent
Se clairsemant
A ton été ;
Tu es ma rose,
Ma Ьоuсhе inouïe,
Je suis ta chose
Dans son minuit ;
Tu es mon sang,
Immense éclat,
Furieusement,
Pétri de joie ;
Je m'alanguis,
Tu as du nerf,
Et endormi
A ton Enfer,
Je passe en songes,
Aux rives courbes
De ton corps souple,
Tous les mensonges
Que tu n’auras
En aucun cas,
Faute d'émoi,
A mimer là.