Tes pas sur le gravier crissent ; et ta face
Élide sa trace, et la mémoire s'encrasse ;
Il y a, étonnées, des larmes sidérées,
Qui, venant impromptues, ne sont plus désirées ;
Te voilà encloué ; les absences étirées
Font un tгоu dans l'instant, demeures déchirées
Dans le regret hanté ; cristaux d'une mélasse
Remuée lourdement ; ton absence a sa trace.
Une lourdeur au ventre, un cercueil dans la terre ;
Une larme étanchée, pas de Stabat Mater,
Pas de résurrection, la mort est solitaire ;
Et les ondes battent au gré des flots de la mer ;
Et les mondes retournent au fil du temps impair ;
L'oubli fait le rappel, ton ultime repaire.
Climax69007, le Mardi 28 Janvier 2014.