Je ne critique pas puisque je remet les choses dans le contexte de sa réalisation et les souvenirs de sa lecture me fait рlаіsіг.
La critique avec le recul et les connaissances et évolutions du temps passant est assez aisé.
Au contraire, il est beaucoup plus facile de ne pas critiquer en se disant "c'était l'époque, c'est normal", tout en se complaisant dans les idées fausses que l'on se fait souvent au sujet des années 20/30. Justement, je remets les albums de Tintin dans leur contexte, et je critique. Par exemple,
Tintin au Congo avait la vocation éditoriale de lutter - auprès de la jeunesse - contre la montée des thèses anticolonialistes ; de critiquer "en creux" les recommandations de la SDN ; de contrer les décisions du voisin français au sujet des constitutions au Liban ou en Syrie, pour mieux préserver le Congo en mobilisant les jeunes Belges.
Tintin au pays des Soviets était aussi un brûlot politique, déjà réactionnaire, à destination des enfants. C'était aussi ça l'époque ; il est important de contextualiser avec précision, au lieu de rêver un contexte approximatif.