Ton absence me heurte, sur les trottoirs exacts
Par la pluie calfeutrés d'une peau tгапslucide ;
Et leur cours rectiligne est la Ьоuсhе du vide
Où il surgit un pas, te postant aux endroits
Les plus cachottiers au creux des glaciers froids
Qui soufflent dans la nuit, et biffant d'une ride
Allumée vaguement le souvenir livide
Qui me vient délayer les traits et les détroits
Où reposait le jour, pour former ton visage
Mobile et fulgurant au défilé de l'âge ;
Sans te voir je te croise, et présume, à ce rien
D'une épaisseur plus sombre, un mouvement qui tient
Du néant l'incertain et du vivant les ondes,
Ton pas de renonсule affleurant sur les mondes.
Climax69007, le Samedi 8 Février 2014.
----- Vous savez, vous pouvez dire votre avis !!! Ce n'est pas un extrait de la Bible ou du Coran, où les exégèses se sédimentent et ne se contredisent pas, et pour lesquels les sciences critiques (sources, style, ton, sens, ...) peinent à gagner de la légitimité auprès des croyants.
Quand bien même l'absence - irrémédiable - est un objet de langage qui ne prête pas à rire, je sais que bon nombre d'entre vous sont capables de sensibilité et de remarques bien-fondées, oui bien-fondées ne serait-ce que par leur gentillesse et leur mesure.
Bien à vous, Climax69007.